monter la crise de la quarantaine : plaquez tout et récupérez votre vie
Titre original : Come superare la crisi degli ‘anta: mollate tutto e riprendetevi la vostra vita
traduit par : Laura Fuzelier
COMMENT SURMONTER LA CRISE DE LA QUARANTAINE : PLAQUEZ TOUT ET RÉCUPÉREZ VOTRE VIE
Copyright © 2017 Cinzia Gravili
Première édition: Avril 2016
French edition: Janvier 2017
Traducteur: Laura Fuzelier
Éditeur: Tektime – www.traduzionelibri.it
facebook: https://www.facebook.com/cinzia.gravili
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Comment surmonter la crise de la quarantaine : plaquez tout et récupérez votre vie
Préface
De nos jours, les femmes qui ont atteint l’âge fatidique de la quarantaine semblent, à certains égards (relatifs à la carrière professionnelle et aux relations interpersonnelles) souvent plus sûres d’elles que les femmes plus jeunes. Cependant, il subsiste fondamentalement une crainte répandue : vieillir. L’une est terrifiée par le vieillissement du corps, l’autre craint davantage la sénescence de l’esprit. Souvent, ces préoccupations liées au vieillissement peuvent se répercuter sur la capacité à gérer une famille, le travail et ce que l’on chérit. Mais ce qui est plus grave encore, c’est que lorsque l’on regarde en arrière, on s’aperçoit que l’on vit la vie d’une autre, souvent différente et peu ressemblante à celle dont on a rêvé.
À un certain moment de notre vie, nous analysons notre parcours en dressant le bilan de notre existence, tout en regardant devant nous et en nous apercevant combien la « vieillesse » est proche.
Les enfants, désormais grands, ont moins besoin de nous.
Nous nous rendons souvent compte que les années sont passées et que nous souhaiterions réaliser encore tant de choses, regrettant ce que nous ne pourrons plus avoir ou faire.
Peut-être avons-nous le sentiment de ne pas avoir pris les bonnes décisions au cours de notre vie dans le domaine du travail, des études ou au niveau personnel, et qu’il n’est plus possible d’y remédier. Nous prenons alors conscience de nos erreurs.
La crise qui caractérise l’époque historique actuelle au niveau mondial peut-elle engendrer encore plus d’incertitudes ? Probablement, mais tout n’est pas perdu : il est possible de changer et de plaquer notre vie monotone pour en construire une nouvelle et plus intéressante.
Je l’ai fait. Vous voulez savoir comment ? Lisez ce « guide » et vous le découvrirez.
I. Introduction
Ce guide reprend le récit d’une renaissance, murie et accomplie suite à une période qui a été pour moi vraiment difficile. À cette époque, ma vie, vraisemblablement ordinaire et tranquille, a été ébranlée par quelques événements peu agréables : au travail, tout ne fonctionnait pas à merveille, quelques problèmes côté famille et quant à la santé (mieux vaut laisser tomber)... C’est comme si j’avais assisté à la fin de mes rêves et de mes espérances, mais dès l’instant suivant, j’ai vu naître de nouvelles passions et une nouvelle vie s’ouvrir à moi.
Si vous lisez ce guide, vous ressentez vous aussi un profond sentiment de malaise, d’insatisfaction à l’égard de la vie que vous menez (comme cela m’est arrivé il y a quelques années). Vous avez probablement toujours été des rêveuses, avec tant d’idées et de désirs à réaliser. Mais vous arrivez à la quarantaine, avez dressé un bilan et vous êtes rendues compte que tout ne s’est pas déroulé comme vous l’auriez souhaité.
Pour surmonter ces moments difficiles susceptibles de survenir au cours de notre existence, je vous conseille à toutes de ne jamais abandonner, de vivre dans la légèreté : après tout, tant qu’il y a de la vie, il y a de l’espoir…Avant de nous engager dans la lecture des pages suivantes, je souhaitais me présenter en vous parlant brièvement de mes rêves d’enfance et d’adolescence avant de m’apercevoir que, tout comme vous, quelque chose a mal tourné...
II. Je me présente
Quand j’étais enfant, il m’arrivait de déranger ma mère pendant ses travaux domestiques en lui demandant avec insistance de me fournir un livre qui était selon moi particulier, car riche en aventures et en mystères.
Tout en m’observant avec ce regard incrédule, elle tentait de me satisfaire en choisissant un livre de notre bibliothèque. Mais après avoir jeté un rapide coup d’œil aux ouvrages « pêchés » au hasard, je pensais, « Ce n’est pas du tout ça ! Est-ce si difficile de me faire comprendre ? ».
Ainsi, je persévérais, encore et encore, dans la recherche du livre plein de mystères et d’aventures susceptible de m’expliquer l’essence des choses... Mais je devenais de plus en plus irascible et ma mère, toujours plus préoccupée.
La chasse au livre parfait continuait si assidûment que je prenais souvent plaisir à m’arrêter devant les vitrines des librairies que je scrutais, avidement, afin de le trouver.
Un jour, mes yeux se sont posés sur la vitrine d’une vieille boutique : il y avait tellement de lumières et de livres colorés, empilés les uns sur les autres et qui semblaient m’attendre, moi et ma soif d’aventures. Une fois entrée, un livre à la couverture rugueuse et au titre attirant « Vingt mille lieues sous les mers », écrit par un certain auteur (Jules Verne) a attiré mon attention.
Ne connaissant rien de ce roman, j’en suis tombée amoureuse sur l’instant et sortit de la boutique d’un air triomphant, me dirigeant vers la maison avec mon nouvel achat sous le bras. Quelles aventures pouvaient naître du voyage d’un fantastique sous-marin ?
Je me suis installée par terre, sur l’une des marches de l’escalier qui menait au grenier. Mes yeux se déplaçaient impatiemment sur les lignes du roman et, en quelques pages, j’ai rencontré le capitaine Nemo, un homme mystérieux qui avait construit et qui commandait, en secret, le sous-marin expérimental appelé Nautilus.
Le capitaine Nemo était un homme extraordinaire au côté obscur et mystérieux, qui affirmait avoir renoncé à la société des hommes et coupé les ponts avec la terre ferme : solitaire et courageux dans tout ce qu’il entreprenait. Ce personnage m’a immédiatement plu : vraiment une belle personne !
C’est lui, le capitaine Nemo, qui m’a appris que nous ne sommes pas uniquement les personnages d’une quelconque aventure, même très simple, de notre existence, mais que nous devrions comprendre que nous sommes toute l’histoire.
Fascinée par la mer sur laquelle navigue le vaisseau de la vie, j’ai été aussitôt captivée par les lumières sous-marines exceptionnelles qui illuminent les obscurités des fonds océaniques, les poissons et les coraux géants, par la couleur des paysages sous-marins et les sons feutrés. Tant de secrets gisent cachés au fond de la mer et dans les profondeurs de l’âme du capitaine Nemo… Je m’arrête, cherchant à comprendre qui je suis réellement. Comme lui, j’ai moi aussi, depuis toute petite, renoncé à la banalité de la vie et regardé au-delà des frontières de l’inconnu à la recherche d’aventures.
Durant l’adolescence, mon voyage intérieur a toujours été lié à la mer : symbole et essence du mystère, elle était pour mon âme un appel très fort, un mélange de crainte, de témérité et d’exaltation.
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