William Hanna

La Fraternité Hiramique : Prophétie Du Temple Ezéchiel


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« aucune preuve de la complicité de l’Irak » dans ces attaques. A la suite de l’incitation incessante des néo-conservateurs sionistes dans le gouvernement américain, les États-Unis ont mené l’invasion illégale de l’Irak.

      Le New York Times a rapporté que lorsqu’on a « demandé ce soir ce que l’attaque signifiait aux relations entre les États-Unis et Israël, Benjamin Netanyahu, l’ancien premier ministre, a répondu, « C’est très bien. » Puis il s’est repris : « Eh bien, pas très bien, mais cela va générer une entente rapide. » Il avait prédit que l’attaque « renforcerait les liens entre nos deux peuples, parce que nous avons connu la terreur pendant de longues décennies, et que les États-Unis avaient subi une hémorragie massive de terreur. »

      L’attaque planifiée de Pierre contre une cible ostensiblement juive à Paris devait être à la suite de l’avertissement arrogant et inquiétant du premier ministre israélien, qui avait dit que le parlement français commettrait une « grave erreur » s’il votait la reconnaissance d’un Etat palestinien. L’attaque avait pour but de prévenir la montée récente du soutien de l’opinion publique européenne pour un Etat palestinien – une idée incompatible à l’idéologie sioniste apartheid d’un Grand Israël (Eretz Yisrael) seulement pour les juifs – en attisant les flammes de l’islamophobie, qui à son tour entraverait et discréditerait les aspirations palestiniennes. Bien que Pierre n’avait pas d’illusions sur l’attentat prévu à Paris d’avoir la même propagande que le 9 septembre pour profiter à Israël, il était néanmoins confiant qu’une série d’attaques beaucoup moins grandes à Paris et dans d’autres villes européennes atteindraient l’objectif de perpétuer l’horreur et la peur de l’islam comme une religion de haine chez les masses occidentales aveuglées et endoctrinées, et de pousser la France à devenir un Etat militarisé rempli de suspicion, de peur et de haine raciale.

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      Dimanche 6 décembre

      Londres, Angleterre

      Les dimanches, le directeur général du Conseil des députés des britanniques juifs ne se rendait généralement pas au bureau du conseil dans les rues du nord de Londres. Mais aujourd’hui c’était une exception, parce que la campagne actuelle discréditait le Parti travailliste britannique – dont le nouveau dirigeant avait dans le passé qualifié les politiciens israéliens de ‘criminels’ et avait critiqué la couverture de la Palestine par la BBC – en l’accusant d’antisémitisme. Elle était sur le point de se mettre au travail lorsqu’elle reçut un coup de fil de l’agent des communications du Conseil lui demandant de lire le dernier article de Mark Banner sur Israël. Elle ne perdit pas de temps à le faire et fut outragée par ce qu’elle lut.

      La tendance historique d’Israël au chantage, à la corruption et à l’intimidation

      Mark Banner

      Dimanche 6 décembre

      Le 26 novembre 1947, lorsqu’il était devenu évident aux sionistes et à leurs partisans que le vote de l’ONU sur la partition de la Palestine serait en deçà de la majorité requise des deux tiers à l’Assemblée générale, ils firent obstruction pour reporter le vote après la Thanksgiving et gagner du temps. Ils pourraient alors menacer certains pays comme la Grèce – qui avait l’intention de voter contre - pour qu’ils changent leurs votes. Le président américain Truman, qui avait été également menacé de perdre le soutien juif lors de sa prochaine élection présidentielle, a déclaré plus tard que :

      « Les faits étaient que non seulement il y avait des mouvements de pression à l’ONU jamais connu auparavant, mais la Maison Blanche a également été soumise à un barrage constant. Je ne pense pas qu’il y eu jamais autant de pression et de propagande contre la Maison Blanche que dans le cas présent. La persistance de certains dirigeants extrémistes sionistes – motivés par des motifs politiques et se livrant à des menaces politiques – m’avait perturbé et ennuyé. »

      Le 29 novembre 1947, l’ONU avait voté pour un plan de partition modifié – malgré l’opposition arabe basée sur la violation des principes de l’ONU d’autodétermination nationale – recommandant la création d’états arabe et juif avec un régime international spécial pour la ville de Jérusalem. L’adoption de la résolution provoqua le conflit 1947/48 avec des atrocités commises par des gangs terroristes sionistes, dont la violence génocidaire fut responsable du meurtre de milliers de civils palestiniens non-armés et de l’exode forcée de plus de 750 000 autres. A l’époque, le consensus de l’opinion mondiale était que la création litigieuse d’Israël soit autorisée comme un acte conscient et volontaire de compensation de l’Holocauste en tolérant ses crimes contre l’humanité. Depuis, Israël a fermement adhéré à cette tactique efficace de chantage, de corruption et d’intimidation pour réprimer et faire taire – avec accusations d’antisémitisme et de déni de l’Holocauste – toute critique des violations flagrantes des droits de l’homme et de son mépris arrogant au droit international.

      La peur d’être accusé d’antisémitisme était devenue depuis une phobie mondiale que l’apartheid israélienne sioniste renforce avec la vigilance de type Gestapo qui s’est imprégnée dans les médias, les parlements et les universités. Ceci est particulièrement évident aux États-Unis où le comité des affaires publiques américaines d’Israël (AIPAC) est actif sur les campus avec un programme de développement du leadership politique d’activités pro-israéliennes comprenant des rapports sur les membres, les étudiants et les organisations universitaires qui critiquent les politiques israéliennes. Les « mécréants » – exposés dans le Guide universitaire de l’AIPAC et la Surveillance campus pro-israélienne – sont ensuite soumis au harcèlement, à la suspension et même au renvoi.

      L’influence de l’AIPAC auprès du gouvernement américain comprend la fourniture de documents de position politique mettant l’accent sur l’importance stratégique illusoire d’Israël aux États-Unis. L’archive du Congrès est surveillée quotidiennement et des dossiers complets sont tenus sur les discours, les commentaires informels, la correspondance constitutive et les procédures de vote des membres sur les questions liées à Israël. L’AIPAC estime lui-même que plus de la moitié des membres du Congrès et du Sénat (qui mettent les intérêts israéliens au-dessus des citoyens de leur pays) peut toujours être invoquée pour un soutien sans faille. Chaque année entre 70 et 90 d’entre eux sont récompensés de voyages en Israël ‘financés par l’AIPAC’. L’ironie derrière l’érosion de l’AIPAC de la démocratie américaine est qu’elle est financée – avec près de 4 milliards de dollars d’aide américaine à Israël – des contribuables des américains, dont 50 millions vivent en dessous du seuil de pauvreté avec 47 millions d’entre eux recevant des coupons alimentaires.

      Le cancer insidieux de l’AIPAC se propage également grâce à des voyages au frais de la princesse offerts par les groupes ‘Friends of Israël’ (Amis d’Israël) dont la plupart sont membres dans les parlements européens, par le Conseil australien des affaires juives et israéliennes (AIJAC) et par le Comité des affaires publiques sud-africaines d’Israël (SAIPAC) récemment créé s’efforçant à faire taire la critique d’un peuple familier avec les iniquités de l’Apartheid.

      De plus, les grands médias – pour la plupart appartenant ou influencés par les amis d’Israël – sont également entravés par la peur d’offenser le lobby sioniste qui insiste que même le terme ‘Apartheid en Israël’ est antisémite. Cette mainmise sur les médias est renforcée par les organismes de surveillance sioniste des médias, tels que le Comité pour l’exactitude de compte-rendu au Moyen-Orient en Amérique (CAMERA) et la BBC Watch britannique, qui ne perdent pas de temps à dénicher toute référence négative à Israël.

      En dépit d’être une nation dans une crise existentielle profonde, l’Israël culoté continue à prétendre être une démocratie sociale juive avec des valeurs éthiques exemplaires. De telles revendications servent de couverture pour les mensonges, la