importe. Où est l’hommeau ?
– Ici, dans une trappe ; je ne peux pas grimper, cria Mowgli.
La courbe du dôme écroulé s’arrondissait sur sa tête.
– Emmenez-le ! Il danse comme Mor, le paon. Il va écraser nos petits, dirent les cobras de l’intérieur.
– Ah ! ah ! —dit Kaa avec un petit rire ; —il a des amis partout, cet hommeau ! Recule-toi, petit ; et cachez-vous, Peuple du Poison. Je vais briser le mur.
Kaa examina la maçonnerie avec soin, jusqu’à ce qu’il découvrît, dans le réseau du marbre, une lézarde plus pâle dénotant un point faible. Il donna deux ou trois légers coups de tête pour se rendre compte de la distance ; puis, élevant six pieds de son corps au-dessus du sol, il lança de toutes ses forces, le nez en avant, une demi-douzaine de coups de bélier. Le travail à jour céda, s’émietta en un nuage de poussière et de gravats, et Mowgli se jeta d’un bond par l’ouverture entre Baloo et Bagheera… un bras passé autour de chaque gros cou.
– Es-tu blessé ? – demanda Baloo, en le serrant doucement.
– Je suis meurtri, j’ai faim, et je ne suis pas moulu à moitié. Mais… oh !… ils vous ont cruellement malmenés, mes frères. Vous saignez.
– Il y en a d’autres, – dit Bagheera en se léchant les lèvres, et en regardant les singes morts sur la terrasse et autour du réservoir.
– Ce n’est rien, ce n’est rien, si tu es sauf, ô mon orgueil entre toutes les petites grenouilles ! pleura Baloo.
– Nous jugerons de cela plus tard, – dit Bagheera d’un ton sec qui ne plut pas du tout à Mowgli. – Mais voici Kaa, auquel nous devons l’issue de la bataille, et toi, la vie. Remercie-le suivant nos coutumes, Mowgli.
Mowgli se tourna, et vit la tête du grand Python qui oscillait à un pied au-dessus de la sienne.
– Ainsi, c’est là cet hommeau, dit Kaa. Sa peau est très douce, et il ne diffère pas beaucoup des Bandar-Log. Aie soin, petit, que je ne te prenne jamais pour un singe par quelque crépuscule où j’aie nouvellement changé d’habit.
– Nous sommes du même sang, toi et moi, répondit Mowgli. Je te dois la vie, cette nuit. Ma proie sera ta proie, si jamais tu as faim, ô Kaa !
– Tous mes remerciements, petit frère, dit Kaa, dont l’œil narquois brillait. Et que peut tuer un si hardi chasseur ? Je demande à suivre la prochaine fois qu’il se mettra en campagne.
– Je ne tue rien…, je suis trop petit…, mais je rabats les chèvres au-devant de ceux qui savent s’en servir. Quand tu te sentiras vide, viens à moi, et tu verras si je dis la vérité. J’ai quelque habileté grâce à ceci – il montra ses mains – et si jamais tu tombes dans un piège, je peux payer la dette que je te dois, ainsi que celle que je dois à Bagheera et à Baloo ici présents. Bonne chasse à vous tous, mes maîtres.
– Bien dit ! grommela Baloo..
Car Mowgli avait joliment tourné ses remerciements.
Le Python laissa tomber légèrement sa tête, pour une minute, sur l’épaule de Mowgli.
– Cœur brave, et langue courtoise, dit-il, ils te conduiront loin dans la jungle, petit… Mais maintenant, va-t’en vite avec tes amis. Va-t’en dormir, car la lune se couche, et il vaut mieux que tu ne voies pas ce qui va suivre.
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