Bastiat Frédéric

Œuvres Complètes de Frédéric Bastiat, tome 4


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que de rendre le doute même sacrilége?

      Cependant, à cette garantie fondamentale, j'en ajouterais d'accessoires. Par exemple, pour que la lumière ne pût jamais descendre dans les masses, je m'attribuerais, ainsi qu'à mes complices, le monopole de toutes les connaissances, je les cacherais sous les voiles d'une langue morte et d'une écriture hiéroglyphique, et, pour n'être jamais surpris par aucun danger, j'aurais soin d'inventer une institution qui me ferait pénétrer, jour par jour, dans le secret de toutes les consciences.

      Il ne serait pas mal non plus que je satisfisse à quelques besoins réels de mon peuple, surtout si, en le faisant, je pouvais accroître mon influence et mon autorité. Ainsi les hommes ont un grand besoin d'instruction et de morale: je m'en ferais le dispensateur. Par là je dirigerais à mon gré l'esprit et le cœur de mon peuple. J'entrelacerais dans une chaîne indissoluble la morale et mon autorité; je les représenterais comme ne pouvant exister l'une sans l'autre, en sorte que si quelque audacieux tentait enfin de remuer une question tabou, la société tout entière, qui ne peut se passer de morale, sentirait le terrain trembler sous ses pas, et se tournerait avec rage contre ce novateur téméraire.

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      1

      Le petit volume, contenant la première série des Sophismes économiques, parut à la fin de 1845. Plusieurs des chapitres qu'il contient avaient été publiés par le Journal des Économistes, dans les numéros d'avril, juillet et octobre de la même année.

(Note de l'éditeur.)

      2

      Cet aperçu a donné lieu plus tard au pamphlet Ce qu'on voit et ce qu'on ne voit pas, compris dans le volume suivant.

(Note de l'éditeur.)

      3

      L'auteur a rectifié les termes de cette proposition dans un ouvrage postérieur. Voir Harmonies économiques, chap. XI.

(Note de l'éditeur.)

      4

      Nous n'avons pas en français un substantif pour exprimer l'idée opposée à celle de cherté (cheapness). Il est assez remarquable que l'instinct populaire exprime cette idée par cette périphrase: marché avantageux, bon marché. Les prohibitionistes devraient bien réformer cette locution. Elle implique tout un système économique opposé au leur.

      5

      L'auteur a traité ce sujet avec plus d'étendue dans le XIe chapitre des Harmonies économiques, puis, sous une autre forme, dans l'article Abondance, écrit pour le Dictionnaire de l'économie politique, et que nous reproduisons à la fin du 5e volume.

(Note de l'éditeur.)

      6

      Voyez, sur le même sujet, le chapitre XIV de la seconde Série des Sophismes, et les chapitres III et XI des Harmonies économiques.

(Note de l'éditeur.)

      7

      Par ce motif, nous prions le lecteur de nous excuser si, pour abréger, nous désignons dans la suite ce système sous le nom de Sisyphisme.

      8

      Il est juste de dire que M. d'Argout mettait cet étrange langage dans la bouche des adversaires de la betterave. Mais il se l'appropriait formellement, et le sanctionnait d'ailleurs par la loi même à laquelle il servait de justification.

      9

      À supposer que 48,000 à 50,000 hectares suffisent à alimenter la consommation actuelle, il en faudrait 150,000 pour une consommation triple, que M. d'Argout admet comme possible. – De plus, si la betterave entrait dans un assolement de six ans, elle occuperait successivement 900,000 hectares, ou 1/38e du sol cultivable.

      10

      Voyez, sur le même sujet, le chapitre XVI de la seconde Série des Sophismes, et le chapitre VI des Harmonies économiques.

(Note de l'éditeur.)

      11

      M. le vicomte de Romanet.

      12

      Mathieu de Dombasle.

      13

      Il est vrai que le travail ne reçoit pas une rémunération uniforme. Il y en a de plus ou moins intense, dangereux, habile, etc. La concurrence établit pour chaque catégorie un prix courant, et c'est de ce prix variable que je parle.

      14

      La théorie esquissée dans ce chapitre est celle qui, quatre ans plus tard, fut développée dans les Harmonies économiques. Rémunération exclusivement réservée au travail humain; gratuité des agents naturels; conquête progressive de ces agents au profit de l'humanité, dont ils deviennent ainsi le patrimoine commun; élévation du bien-être général et tendance au nivellement relatif des conditions: on reconnaît là tous les éléments essentiels du plus important des travaux de Bastiat.

(Note de l'éditeur.)

      15

      Voir Harmonies, ch. XVII.

(Note de l'éditeur.)

      16

      Voir, au tome V, le pamphlet Paix et Liberté.

(Note de l'éditeur.)

      17

      En mars 1850, l'auteur fut encore obligé de combattre le même sophisme, qu'il entendit produire à la tribune nationale. Il rectifia la démonstration précédente en excluant de ses calculs les frais de transport, etc. Voir la fin du tome V.

(Note de l'éditeur.)

      18

      Cette pensée revient souvent sous la plume de l'auteur. Elle avait à ses yeux une importance capitale et lui dictait quatre jours avant sa mort cette recommandation: «Dites à de F. de traiter les questions économiques toujours au point de vue du consommateur, car l'intérêt du consommateur ne fait qu'un avec celui de l'humanité.»

(Note de l'éditeur.)

      19

      V. le chap. V de la seconde série des sophismes et le chap. VI des Harmonies économiques.

(Note de l'éditeur.)

      20

      V.