on doit la remercier pap?
Natalie Bléneau
Oui pap et alors, ce n’est pas pour autant on est du même sang.
Ives Bléneau
Bien sûr que non Natalie. Merci. Donc, d’après ce que je vois, ce soir, vous serez comme d’habitude.
Natalie Bléneau
Pap, mais non arrête, c’est juste une altercation.
Ives Bléneau
C’est mille fois par jour Natalie.
Éric Bléneau
Pap, tout sera bien. Je peux aller dans ma chambre?
Ives Bléneau
Tu ne vois pas que c’est important Éric.
Éric Bléneau
Oui, mais pas pour moi pap.
Ives Bléneau
D’accord Éric. Ecoutes, et si je te coupe les vivres, je suis fatigué d’expliquer toujours les mêmes choses.
Éric Bléneau
Vas-y pap, tu sais, j’arriverai.
Ives Bléneau
Ah bon, et dis-moi comment stp?
Éric Bléneau
Pap ne commence pas stp.
Ives Bléneau
C’est toi Éric, toujours la même chose.
Natalie Bléneau
Pap laisse le, Éric a raison.
Ives Bléneau
Tu ne vas pas t’y mettre non plus Natalie, stp.
Éric Bléneau
D’accord pap, c’est tout, je peux aller dans ma chambre maintenant.
Ives Bléneau
Non désolé, tu passes plus de temps dans ta chambre qu’avec nous Éric.
Éric Bléneau
Mais pap, c’est parce que tu es toujours absent, tu veux que je reste avec Anne, et toi pap?
Ives Bléneau
Éric, que des reproches.
Éric Bléneau
Pap c’est toi qui fais, pas moi. Quand mam était là, t’était pas présent non plus, travail, travail, et maintenant tu veux qu’on partage quelque chose.
Ives Bléneau
Éric, je me suis toujours occupé de vous, ne dis pas ça stp.
Éric Bléneau
Oui, pap, oui, tu t’es occupé, je le sais. A distance.
Ives Bléneau
Tu parles de quoi?
Natalie Bléneau
Pap stp, arrêtez un peu.
Ives Bléneau
Natalie ne te mêle pas stp.
Natalie Bléneau
Mais pap, stp. Éric arrête aussi.
Éric Bléneau
Et bien ce n’est pas moi.
Natalie Bléneau
Non, ce n’est jamais toi.
Ives Bléneau
Voilà même ta sœur le voit.
Natalie Bléneau
Pap stp.
Éric Bléneau
Non, non pas aujourd’hui pap.
(Éric se lève et Natalie le suit)
Natalie Bléneau
Moi aussi je vais dans ma chambre.
Ives Bléneau
Toi, aussi tu ne sois pas en retard stp Natalie.
Natalie Bléneau
Non pap, je ne serai pas, promis.
Ives Bléneau
Partez alors, je vois qu’on ne pourra pas discuter.
Natalie Bléneau
Mais si pap. Pap, tout sera bien, d’accord?
Éric Bléneau
Je vais dans ma chambre.
Ives Bléneau
Non, Éric.
(Éric s’assied à nouveau)
Natalie Bléneau
Pap, ça va?
Ives Bléneau
Non Natalie, comment tu veux que ça aille ma chérie?
(Natalie s’assoie à nouveau à table)
Natalie Bléneau
Pap, écoute, c’est juste le jour.
Ives Bléneau
Natalie, tu sais très bien, que ce n’est pas ça.
Natalie Bléneau
Pap, mais ça va. Je vais essayer de calmer Éric, si au repas il se permet…
Ives Bléneau
Tu te rends compte de ce que tu dis? Nat, on est en train de parler de choses élémentaires, je dois ne pas vous apprendre les bonnes manières à votre âge. J’ai 53 ans, et je vois que j’ai loupé beaucoup de choses, à commencer par vous apprendre des bonne choses. C’est incroyable.
Éric Bléneau
Je suis là. Pap arrête. Je suis fatiguée aussi de tout ça.
Natalie Bléneau
Pap t’exagère un peu.
Ives Bléneau
Éric, écoute, tu vas en prendre une sous peu, calme toi.
Éric Bléneau
D’accord, d’accord, je ne dis rien.
Ives Bléneau
Non Natalie, non. Quand tu seras maman, tu comprendras, là non. Mais crois-moi, tu seras dans la même situation.
Natalie Bléneau
Et pourquoi pap?
Ives Bléneau
Parce que ce que tu fais, vous Éric et toi, ce n’est pas bien, et vos enfants, feront la même chose en vous voyant vous comporter avec Anne et moi ainsi.
Natalie Bléneau
Pap, c’est un peu trop philosophique.
Ives Bléneau
Bien sûr Natalie, là. On verra tout plus tard, en tout cas, c’est ce qui va vous arriver, c’est sûr.
Natalie Bléneau
Pap, t’as passé très peu de temps avec nous, bien plus avec Laurence, c’est normal notre réaction aujourd’hui.
Ives Bléneau
Mais