aussi les timbres ? Parce que dans ce même grenier dans lequel j’ai trouvé le testament, il y avait aussi un carton plein de lettres. » Et d’un geste de la main, il indiqua à Paki ledit carton rempli de lettres affranchies avec des timbres des années 40 jusqu’aux années 60. Elles étaient bien conservées et maintenues ensemble par de très beaux rubans colorés.
Paki répondit que non, et, impatient, il paya la pièce et il allait s’en aller lorsque le brocanteur se mit à le tutoyer et lui dit : « Tu m’es sympathique tu sais ? Je veux t’offrir ce livre qui vient de la même maison, c’est un livre qui a été écrit par le fils de l’homme du testament en honneur à son père. » Puis lui montrant un livre assez épais à la couverture bleue, il le lui tendit. Paki était embarrassé et il refusa dans un premier temps, mais devant l’insistance du brocanteur, il le remercia presque à contre-coeur, prit le livre et s’en alla. Il était très contrarié car il savait très bien qu’il rapportait chez lui une escroquerie supplémentaire, et qu’il ne lirait probablement jamais ce livre.
Arrivé chez lui, il posa le livre et la pièce sur la table située à côté de la terrasse et il courut prendre une douche pour se rafraîchir.
Il se pressa ensuite un jus de pamplemousse rose qu’il partit déguster sur la terrasse panoramique. À peine eut-il fini de boire qu’il alluma sa cigarette traditionnelle et qu’il saisit son téléphone pour trouver sur Internet la pièce qu’il venait d’acheter, ce qu’il faisait généralement après chaque achat pour contrôler s’il avait fait une affaire ou non. Il tendit la main pour saisir la pièce posée sur le livre, mais, de manière étrange, il la reposa sur la table et prit le livre entre ses mains.
Sans doute poussé par la curiosité, il observa la couverture du livre avec attention, alors que sa main droite se dirigea involontairement sur le livre pour l’ouvrir. Paki se retrouva tout d’un coup avec le livre ouvert à la première page, et, sans même savoir comment, il commença à le lire. Il n’avait jamais fait ça auparavant, pourtant trois heures après, il était encore en train de lire. Il ne s’interrompit que lorsque sa femme l’appela pour la troisième fois, de plus en plus brusquement, pour qu’il vienne s’asseoir à table. Paki se leva, mangea en vitesse et retourna à sa lecture.
Il reprit le livre entre ses mains, qui d’ailleurs n’était pas un livre publié par une maison d’édition, mais qui était un simple document dactylographié relié par un petit laboratoire artisanal. Sur la couverture bleue, imprimé en caractères dorés, on pouvait lire le titre : « Un homme mémorable ». Le livre était composé d’environ 250 pages. Paki le lut avec avidité jusqu’à la fin, et lorsqu’il atteignit la dernière phrase, il se retrouva avec un nœud dans la gorge et les joues baignées de larmes abondantes qui coulaient de ses yeux. Il avait été tellement ému en lisant cette histoire qu’il avait sangloté pendant plusieurs minutes. Ce qui était étrange, c’est que Paki n’avait lu dans sa vie qu’une dizaine de livres, et quand il les commençait, il finissait de les lire une semaine après. Au contraire, ce soir-là, il avait lu tout le livre d’un trait. Ce livre avait été écrit par un certain Vittorio, habitant à Rome, pour rappeler son père Luigi à ceux qui l’avaient connu et l’avaient estimé pour sa ténacité et son courage pour affronter l’adversité ; et aussi pour faire connaître aux autres personnes un homme dont la dignité avait exemplaire pour beaucoup.
Paki fut fort content d’avoir pu connaître cette figure paternelle belle et précieuse en lisant le livre.
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