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Correspondence Relating to Executions in Turkey for Apostacy from Islamism


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de vue et regardant la catastrophe qui vient d'avoir lieu comme un symptôme de plus d'une tendance rétrograde et pour ainsi dire anti-Européenne dont, dans son propre intérêt, il importe de détourner le Gouvernement Ottoman, les Répresentans des Cinq Grandes Puissances à Constantinople ont cru qu'un avertissement unanime, à la fois bienveillant et sérieux, que ces Puissances feraient parvenir à cet effet à la Sublime Porte, produirait sur elle une impression salutaire. Ils ont, en conséquence, et sur l'invitation spéciale de Sir Stratford Canning, sollicité de leurs Cours respectives les instructions nécessaires pour se porter à la démarche en question, et M. l'Ambassadeur d'Angleterre voulait en outre proposer à Lord Aberdeen de s'employer dans le même sens auprès des Cabinets de Berlin, de Vienne, de Paris, et de St. Pétersbourg.

      Je n'ai pas encore reçu de communication à ce sujet de la part de Monsieur le Principal Secrétaire d'Etat, mais je me suis empressé de répondre par la dépêche dont je joins ici une copie, à celle que l'Envoyé du Roi à Constantinople a adressé à Sa Majesté sur cette affaire.

      Veuillez, Monsieur, en donner connaissance, ainsi que de la présente dépêche, à Lord Aberdeen, et exprimer de ma part à sa Seigneurie l'espoir d'être allé de cette manière au devant des ouvertures qu'elle serait peut-être dans le cas de me faire faire [sic] sur la démarche proposée par les cinq Représentans à Constantinople, mais mise, de préférence, sur le tapis par M. l'Ambassadeur d'Angleterre.

      Recevez, &c.,

(Signé) BULOW.

      (Translation.)

      Sir, Berlin, September 21, 1843.

      Your reports to the King, to No. 91 of the 15th instant, have been received and laid before His Majesty.

      You are doubtless already acquainted, by means of the newspapers, with the details of the execution of the Armenian, Serkiz Papazoghlou, lately put to death at Constantinople for having renounced the Mahomedan faith, which he had embraced some time before. In truth, the letter of the Koran inflicts the punishment of death upon all those who abandon Mahomedanism, but for some time past custom had mitigated the rigour of a law so little in harmony with the precepts of civilization, and for a number of years no execution of this kind had taken place. That of the unfortunate Serkiz must therefore be considered as a sad return to the barbarity of Mahomedan fanaticism. It must be so much the more so because, on the one hand, the energetic intercession of Sir Stratford Canning in behalf of the victim was fruitless; and because, on the other, the Turkish authorities, in leading Serkiz, although he was an Armenian, in the Frank costume and with a cap upon his head to execution, seem to have wished to give to this bloody spectacle the character of a public defiance offered by the old Mahomedan cruelty to the influence of European manners and Christian civilization.

      Setting out from this view of the case and looking upon the catastrophe which has just taken place as a fresh symptom of the retrograde, and it may be said anti-European, tendency from which it is important that the Turkish Government should, in its own interest, be diverted, the Representatives of the Five Great Powers at Constantinople thought that a joint representation, at once kind and earnest, which those Powers should make for this purpose to the Sublime Porte, would produce a salutary impression upon it. They, therefore, and at the special request of Sir Stratford Canning, applied to their respective Courts for the instructions necessary to enable them to take the step in question, and the English Ambassador wished moreover to propose to Lord Aberdeen to communicate in the same sense with the Cabinets of Berlin, Vienna, Paris, and St. Petersburgh.

      I have not yet received any communication upon this subject from the Principal Secretary of State; but I lost no time in replying by the despatch of which I inclose a copy, to that which the Envoy of the King at Constantinople addressed to His Majesty respecting this affair.

      Have the goodness, Sir, to communicate it, as well as this despatch, to Lord Aberdeen, and to express to his Lordship, on my part, the hope that I have in this manner anticipated the overtures which he would perhaps have caused to be made to me with reference to the step proposed by the Five Representatives at Constantinople, but especially suggested by the English Ambassador.

      Accept, &c.,

(Signed) BULOW

      Inclosure 2 in No. 3.

      Baron Bülow to M. Le Coq.

      Monsieur, Berlin, ce 20 Septembre, 1843.

      Vos rapports au Roi, &c., &c.

      Ce que vous avez mandé sur l'exécution de l'Arménien Serkiz Papazoghlou n'a pu manquer de nous inspirer un intérêt aussi vif que douloureux. En effet tous les détails de cette sanglante catastrophe sont bien de nature à mériter la sérieuse attention des Puissances Européennes. Ce sont autant de symptômes d'une tendance rétrograde à laquelle la Sublime Porte paraît s'être abandonnée depuis quelques années, et qui, en tolérant et en favorisant peut-être même les excès du fanatisme Musulman, est aussi contraire aux lois de l'humanité qu'aux règles qu'une saine politique devrait dicter au Gouvernement Ottoman.

      A en juger d'après les circonstances qui ont précédé, accompagné et suivi la mort de cette malheureuse victime de la rigueur Mahométane, ne serait-on pas tenté de croire que ce Gouvernement a oublié ce qu'il doit aux efforts réunis des Grandes Puissances, à leurs conseils désintéressés, à la salutaire influence de la civilisation Européenne? Ne semble-t-il pas, en opposant aux moeurs plus douces qui sont la suite de cette civilisation la lettre impitoyable du Coran, avoir l'intention de faire sentir à l'Europe entière le peu de cas qu'il fait du bienveillant intérêt, de la constante sollicitude que lui ont voués les Cabinets Européens,

      Or, les graves conséquences, qu'un pareil sytème [sic] entraînerait pour la Porte, en finissant par lui aliéner réellement l'intérêt de ces Cabinets, sont si évidentes, que nous aimons à croire qu'un avertissement unanime de leur part suffira pour la détourner d'une voie également désastreuse sous le point de vue politique et moral. Je me range sous ce rapport entièrement à l'avis de Sir Stratford Canning, et après avoir pris les ordres du Roi, notre Auguste Maître, je vous invite, Monsieur, à vous associer à la démarche que, je n'en doute pas, Messieurs vos collègues d'Autriche, de France et de Russie seront également autorisés à faire à cet effet auprès du Gouvernement Turc en commun avec M. l'Ambassadeur d'Angleterre. Dans cette occasion où les Représentans des Cinq Grandes Puissances agiront en quelque sorte comme organes de la civilisation Européenne, il importera surtout de constater leur unanimité. Veuillez par ce motif, Monsieur, attendre que les instructions que Messieurs vos collègues ont sollicitées, leur soient parvenues, et alors vous concerter avec eux sur la meilleure forme à donner à la démarche qu'elles prescrivent. Si contre toute attente ces instructions n'étaient pas de nature à établir un accord entier des Cinq Puissances dans cette affaire, vous voudrez bien, Monsieur, m'en informer, pour que je puisse, selon les circonstances, vous faire parvenir des directions ultérieures. En tout cas la démarche en question devra se borner à être simultanée et non pas collective, et le langage que vous tiendrez à la Porte, pour être sérieux et ferme, ne s'en tiendra pas moins dans les bornes d'un conseil amical, et évitera tout ce qui pourrait blesser la susceptibilité politique et religieuse du Gouvernement Ottoman.

      Nous n'avons pas encore reçu la communication à laquelle nous pouvons nous attendre de la part de Lord Aberdeen, en suite de la demande que Sir Stratford Canning lui a adressée au sujet de l'affaire qui fait l'objet de la présente dépêche. Mais j'envoie une copie de cette dernière à l'Envoyé du Roi à Londres, pour en donner connaissance à M. le Principal Secrétaire d'Etat, et pour informer de cette manière sa Seigneurie que, d'accord avec Sir Stratford Canning sur l'opportunité de la démarche qu'il a proposée, le Cabinet du Roi s'est empressé de vous autoriser à y concourir.

      Recevez, &c.,

(Signé) BULOW.

      (Translation.)

      Sir, Berlin, September 20, 1843.

      Your reports to the King, &c. &c.

      The account which you have given of the execution of the Armenian Serkiz Papazoghlou could not fail to excite our lively and painful interest. Indeed all the details of this bloody catastrophe are well