Adieu jeunesse blanc Noël
Quand la vie n’était qu’une étoile
Dont je contemplais le reflet
Dans la mer Méditerranée
Plus nacrée que les météores
Duvetée comme un nid d’archanges
Ou la guirlande des nuages
Et plus lustrée que les halos
Émanations et splendeurs
Unique douceur harmonies
Je m’arrête pour regarder
Sur la pelouse incandescente
Un serpent erre c’est moi-même
Qui suis la flûte dont je joue
Et le fouet qui châtie les autres
Goodbye youth
Jasmine of time I breathed
On Roman flower wagons
Carrying masks and garlands
And carnival bells
Goodbye youth Christmas
One star all alone
I prayed to its reflection
On the surface of the sea
Where it seemed more pearly than meteors
Downy as an archangel’s nest
Or cloud wreath
More lustrous than halos
Emanations and splendors
Unique sweetness harmonies
On the incandescent lawn
I stop to watch
The snake of me
And the flute I play
And the scourge I use
Il vient un temps pour la souffrance
Il vient un temps pour la bonté
Jeunesse adieu voici le temps
Où l’on connaîtra l’avenir
Sans mourir de sa connaissance
C’est le temps de la grâce ardente
La volonté seule agira
Sept ans d’incroyables épreuves
L’homme se divinisera
Plus pur plus vif et plus savant
Il découvrira d’autres mondes
L’esprit languit comme les fleurs
Dont naissent les fruits savoureux
Que nous regarderons mûrir
Sur la colline ensoleillée
Je dis ce qu’est au vrai la vie
Seul je pouvais chanter ainsi
Mes chants tombent comme des graines
Taisez-vous tous vous qui chantez
Ne mêlez pas l’ivraie au blé
There will be time for suffering
There will be time for kindness
Goodbye youth soon now
We’ll know the future
And no harm done
It will be a time of avid grace
Fire refining human will
Seven years incredible labor
And then godhood
Pure increase and pure knowledge
Man will find more worlds
The spirit wilts like a flower
Giving way to sweet fruit
Ripening in no hurry
On sunny hillsides
I tell you what life is truly
Only I could tell you
My songs fall like scattered seeds
Tell the other poets to give up
They are chaff I am wheat
Un vaisseau s’en vint dans le port
Un grand navire pavoisé
Mais nous n’y trouvâmes personne
Qu’une femme belle et vermeille
Elle y gisait assassinée
Une autre fois je mendiais
L’on ne me donna qu’une flamme
Dont je fus brûlé jusqu’aux lèvres
Et je ne pus dire merci
Torche que rien ne peut éteindre
Où donc es-tu ô mon ami
Qui rentrais si bien en toi-même
Qu’un abîme seul est resté
Où je me suis jeté moi-même
Jusqu’aux profondeurs incolores
Et j’entends revenir mes pas
Le long des sentiers que personne
N’a parcourus j’entends mes pas
A toute heure ils passent là-bas
Lents ou pressés ils vont ou viennent