Анна Радклиф

Les mystères d'Udolphe


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       Ann Ward Radcliffe

      Les mystères d'Udolphe

      Publié par Good Press, 2020

       [email protected]

      EAN 4064066080297

       CHAPITRE PREMIER.

       CHAPITRE II.

       CHAPITRE III.

       CHAPITRE IV.

       CHAPITRE V.

       CHAPITRE VII.

       CHAPITRE VIII.

       CHAPITRE IX.

       CHAPITRE X.

       CHAPITRE XI.

       CHAPITRE XII.

       CHAPITRE XIII.

       CHAPITRE XIV.

       CHAPITRE XV.

       CHAPITRE XVI.

       CHAPITRE XVII.

       CHAPITRE XVIII.

       CHAPITRE XIX.

       CHAPITRE XX.

       CHAPITRE XXI.

       CHAPITRE XXII.

       CHAPITRE XXIII.

       CHAPITRE XXIV.

       CHAPITRE XXV.

       CHAPITRE XXVI.

       CHAPITRE XXVII.

       CHAPITRE XXVIII.

       CHAPITRE XIX.

       CHAPITRE XXX.

       CHAPITRE XXXI.

       CHAPITRE XXXII.

       CHAPITRE XXXIII.

       CHAPITRE XXXIV.

       CHAPITRE XXXV.

       CHAPITRE XXXVI.

       CHAPITRE XXXVII.

       CHAPITRE XXXVIII.

       CHAPITRE XXXIX.

       CHAPITRE XL.

       CHAPITRE XLI.

       CHAPITRE XLII.

       HISTOIRE DE LA SIGNORA LAURENTINI DI UDOLPHO.

       CHAPITRE XLIII.

       CHAPITRE XLIV.

[Illustration]

      PARIS LIBRAIRIE, R. VISCONTI, 22

       Table des matières

      Sur les bords de la Garonne existait en 1584, dans la province de Guyenne, le château de M. Saint-Aubert. De ses fenêtres on découvrait les riches paysages de la Guyenne, qui s'étendaient le long du fleuve, couronnés de bois, de vignes et d'oliviers. Au midi, la perspective était bornée par la masse imposante des Pyrénées, dont les sommets, tantôt cachés dans les nuages, tantôt laissant apercevoir leurs formes bizarres, se montraient quelquefois nus et sauvages au milieu des vapeurs bleuâtres de l'horizon, et quelquefois découvraient leurs pentes, le long desquelles de noirs sapins se balançaient, agités par les vents. D'affreux précipices contrastaient avec la douce verdure des pâturages et des bois qui les avoisinaient; des troupeaux, de simples chaumières reposaient les regards fatigués de l'aspect des abîmes. Au nord et à l'orient s'étendaient à perte de vue les plaines du Languedoc, et l'horizon se confondait au couchant avec les eaux du golfe de Gascogne. M. Saint-Aubert aimait à errer, accompagné de sa femme et de sa fille, sur les bords de la Garonne; il se plaisait à écouter le murmure harmonieux de ses eaux. Il avait connu une autre vie que cette vie simple et champêtre; il avait longtemps vécu dans le tourbillon du grand monde, et le tableau flatteur de l'espèce humaine, que son jeune cœur s'était