George Sand

Valentine


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       George Sand

      Valentine

      Publié par Good Press, 2020

       [email protected]

      EAN 4064066087081

       NOTICE

       PREMIÈRE PARTIE.

       I.

       II.

       III.

       IV.

       V.

       VI.

       VII.

       VIII.

       IX.

       DEUXIÈME PARTIE.

       X.

       XI.

       XII.

       XIII.

       XIV.

       XV.

       XVI.

       XVII.

       XVIII.

       XIX.

       XX.

       TROISIÈME PARTIE.

       XXI.

       XXII.

       XXIII.

       XXIV.

       XXV.

       XXVI.

       XXVII.

       XXVIII.

       XXIX.

       QUATRIÈME PARTIE.

       XXX.

       XXXI.

       XXXII.

       XXXIII.

       XXXIV.

       XXXV.

       XXXVI.

       XXXVII.

       XXXVIII

       XXXIX.

       FIN DE VALENTINE.

       Table des matières

      Valentine est le second roman que j'aie publié, après Indiana, qui eut un succès littéraire auquel j'étais loin de m'attendre; je retournais dans le Berri en 1832, et je me plus à peindre la nature que j'avais sous les yeux depuis mon enfance. Dès ces jours-là, j'avais éprouvé le besoin de la décrire; mais, par un phénomène qui accompagne toutes les émotions profondes, dans l'ordre moral comme dans l'ordre intellectuel, c'est ce qu'on désire le plus manifester, qu'on ose le moins aborder en public. Ce pauvre coin du Berri, cette Vallée-Noire si inconnue, ce paysage sans grandeur, sans éclat, qu'il faut chercher pour le trouver, et chérir pour l'admirer, c'était le sanctuaire de mes premières, de mes longues, de mes continuelles rêveries. Il y avait vingt-deux ans que je vivais dans ces arbres mutilés, dans ces chemins raboteux, le long de ces buissons incultes, au bord de ces ruisseaux dont les rives ne sont praticables qu'aux enfants et aux troupeaux. Tout cela n'avait de charmes que pour moi, et ne méritait pas d'être révélé aux indifférents. Pourquoi trahir l'incognito de cette contrée modeste qu'aucun grand souvenir historique, qu'aucun grand site pittoresque, ne signalent à l'intérêt ou à la curiosité? Il me semblait que la Vallée-Noire c'était moi-même, c'était le cadre, le vêtement de ma propre existence, et il y avait si loin de là à une toilette brillante et faite pour attirer les regards! Si j'avais compté sur le retentissement de mes œuvres, je crois que j'eusse voilé avec jalousie ce paysage comme un sanctuaire, où, seul jusque-là, peut-être, j'avais promené une pensée d'artiste, une rêverie de poète; mais je n'y comptais pas, je n'y pensais même pas du tout. J étais obligé d'écrire et j'écrivais. Je me laissais