first half of the 20th century, the past was seen as forming an integral part of the present in landscape. Diachrony and the palimpsest metaphor offered two means of understanding the coexistence of different temporalities based on the notion of accumulation. The diachronic vision, however, revolved around the idea of an initial, finished form subject to decay over time (Figure 1.4). From a scientific perspective, initial states are reconstituted using the regressive method, removing later elements that blur the view. In the absence of a clear logical framework for the evolution of landscape forms, however, this method is difficult to use except in identifying forms which, in theory, have undergone few transformations. Morphologists thus focus on the study of planned forms, which seem the most likely to be well-preserved, due to their independence from the geographical substrate and their structural “hardness” (dureté). The culturalist school chose to focus on these forms due to their esthetic properties, and because they appeared most likely to guarantee, or even restore, a certain social order. As we shall see, this notion, with its inherent idea of temporal reversibility, is not far distant from that of engineering resilience: an important element in current debates on the use of resilience (section 5.2.4).
Figure 1.4. Diachrony in landscape forms. The present landscape is seen as an accumulation over time. The past, complete initial form is visible in the present, but in a decayed state. It can be reconstructed by removing later forms (regressive method). The point of reference forms part of a “resistant” past, to which it is theoretically possible to return (Robert, 2020)
1 1 When these cuttings present “grids of equidistant axes, defining square or rectangular units, called centuriae” (see entry “centuriatio” in the Dictionary of Surveying on www.archeogeographie.org, accessed on January 20, 2018).
2 2 Author’s note: for citations from works for which no English edition is available, a translation is provided in the text, with the original in the footnotes. In this case: ...du moins mal connu, qui est généralement aussi le plus récent ou le plus proche de nous, comme par exemple le paysage actuel ou le cadastre du XIXe siècle, pour remonter dans le passé à l’aide d’indices de plus en plus difficiles à interpréter à mesure qu’ils sont anciens, mais dont l’enchaînement historique ne fait pas de doute .
3 3 Both authors were founding members of the Institut d’urbanisme de l’université de Paris (IUUP), establishing schools of research which were prevalent in typomorphology in both Italy and France in the years following the Second World War (Cohen 1993; Darin 1998).
4 4 Un principe, sinon universel et absolu [...], du moins applicable à la majorité des cas : la loi de persistance du plan.
5 5 Mass-produced prints popular in France in the late 19th century, many featuring a hidden image concealed within the broader view.
6 6 Peuplement: not just “population” in the usual sense of the term, but also “peopling”, i.e. settlement, the way in which man inhabits the land.
7 7 Plus encore peut-être que le groupement des maisons ou leur forme, la disposition des champs est le livre où les sociétés rurales ont inscrit, ligne sur ligne, les vicissitudes de leur passé. Malheureusement, ce grand palimpseste des terroirs attend encore sa paléographie. Du moins, de nombreux travaux, au cours de ces dernières années, se sont-ils efforcés d’en déchiffrer quelques pages.
8 8 First proposed by the meteorologist Griffith Taylor after 1911, and later introduced in France by Georges Jorré (1899–1956).
9 9 ... déchiffrer cette écriture sur son palimpseste de sable...
10 10 Ce qui est sûr, et c’est en définitive ce que retiendra le morphologue, c’est la survie étonnante de ces lignes privilégiées anciennes par-delà les orogenèses, telles les lettres cachées d’un palimpseste, et surtout leur action tyrannique sur les traits du présent.
11 11 ...portant en lui la trace de son passé.
12 12 Based on lectures given by Saussure, the first edition of the book was published posthumously in 1916.
13 13 Author’s note: cf. the English term “durable”, from the same root, which combines elements of “hardness” with a notion of continuity over time.
14 14 ...la dureté et fermeté de l’ouvrage, qui depuis quiez ou seize cens ans resiste au froissement du charroy.
15 15 Quandiu stabit Colyseus – stabit et Roma; quando cadet Colyseus – cadet et Roma; quando cadet Roma– cadet et mundus.
16 16 ...sentiment naturel... [...] le geste spontané du propriétaire est de rebâtir sa demeure où elle était. [...] L’expérience montre [...] que dans beaucoup de cas les maisons, pour peu qu’il en ait subsisté quelques restes, sont ensuite relevées à la même place.
17 17 For the analysis of the permanence of Roman amphitheaters in urban plots, see also Lefebvre (2001).
18 18 ...d’autant plus efficace qu’en milieu urbain, du moins à partir de la fin du Moyen Âge, les maisons sont souvent construites en limite séparative.
19 19 Au proche passé, la méthode régressive, sainement pratiquée, ne demande pas une photographie qu’il suffirait ensuite de projeter, toujours pareille à elle-même, pour obtenir l’image figée d’âges de plus en plus lointains ; ce qu’elle prétend saisir, c’est la dernière pellicule d’un film, qu’elle s’efforcera ensuite de dérouler à reculons, résignée à y découvrir plus d’un trou, mais décidée à en respecter la mobilité.
20 20 Suivons, puisqu’il le faut, en sens inverse la ligne des temps ; mais que ce soit d’étape en étape, attentifs toujours à tâter du doigt les irrégularités et les variations de la courbe et sans vouloir – comme on l’a fait trop souvent – passer, d’un bond, du XVIIIe siècle à la pierre polie.
21 21 ...la difficulté qu’il y a à concilier les conditions de la vie très évoluée de nos jours avec ces persistantes survivances. Comment d’anciens chemins ruraux, mués en rues, peuvent-ils se prêter à la circulation automobile, dans une cité qui, de l’âge agricole d’antan, est passée, sans faire peau neuve, à l’âge puissamment industriel d’aujourd’hui