Andrzej Stanislaw Budzinski

Relaxation


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      auteur

      Andrzej Budzinski

      RELAXATION !

      POUR SE CONNAÎTRE

      SOI-MÊME...

      titre original

      Rilassamento !

      Per conoscere se stesso !

      traducteur

      Teresa Fontan-Olympie

      San Bonifacio 2017

      Â« Marche, mange, écoute sans stress. Ralentis toute opération. Ne sois pas pressé : agis comme si tu avais l’éternité à ta disposition. Et c’est la réalité !

      Nous sommes ici depuis le début et nous y resterons jusqu’à la fin, si tant est qu’il y ait eu un début et une fin. Nous existons depuis toujours et pour toujours. »

      Â« Tu dois te détendre en commençant par le pourtour ; la première étape est détendre le corps : si tu as une tension quelque part, pense le plus possible au corps, au cou, à la tête, aux jambes ; détends-les consciencieusement. Va dans cette partie du corps et persuade-la, dis-lui affectueusement : ‘Détends-toi !’

      Tu seras surpris de la façon dont le corps te suivra, si tu te mets en relation avec n’importe quelle partie du corps, si tu l’écoutes : c’est ton corps ! Si, les yeux fermés, tu rentres dans ton corps, si tu analyse depuis les doigts des pieds jusqu’à la tête, où se trouve la tension et que tu lui parles comme tu le ferais à un ami ; si tu permets qu’entre toi et le corps un dialogue s’établisse et que tu lui dis de se détendre, en t’adressant ainsi à lui : ‘Tu n’as rien à craindre; n’aies pas peur ; je suis là pour m’occuper de toi, tu peux te détendre’, alors, petit à petit tu apprendras le secret et ton corps se détendra. »

      Osho

      

      Introduction

      Lorsque nous commençons à réfléchir, nous découvrons que nous avons beaucoup et, je dirais même, énormément de choses à changer…tant et si bien que nous ne savons pas par où commencer.

      Comment savoir ?

      Il y a trop de désordre !

      Du calme. Du calme !

      Une à la fois !

      Sans se précipiter !

      Avec un peu de patience on obtient tout !

      De nos jours, la patience fait défaut, et c’est bien dommage. Nous voulons tout dans l’immédiat ou, mieux encore, pour avant-hier. Mais peut-être connaissez-vous ce dicton :

      Â« La patience est la vertu des forts » !

      En observant la vie d’aujourd’hui, nous-mêmes et ce qui se passe autour de nous, nous nous rendons compte avec tristesse qu’il manque des forts, c’est-à-dire

      DES PERSONNES PATIENTES.

      Nous, nous désirons devenir forts. Alors ? Si nous sommes logiques, nous devons devenir patients. Soit on fait les choses bien, soit on ne les fait pas.

      Ok ? Vous êtes d’accord ?

      Si vous ne l’êtes pas, s’il vous plaît, fermez ce livre et ne continuez pas à le lire… il est pour ceux qui veulent devenir forts.

      Qui d’entre nous, d’ailleurs, ne veut pas devenir fort ?

      Personne !

      Voilà la bonne réponse !

      Ouf... nous avons fait le premier pas. Je pensais que cela serait plus difficile, mais vous voilà convaincus ! Cependant, nous utilisons souvent le mot « patience » de façon impropre, par exemple pour justifier nos mauvais comportements. Le mécanisme est à peu près le suivant :

      nous nous trompons,

      nous disons : « Tant pis ! Patience ! »,

      et nous ne faisons rien pour changer…

      nous restons comme avant

      et, de nouveau, nous nous trompons,

      nous disons : « Tant pis ! Patience ! »

      et ainsi de suite à l’infini !

      Dans ce cas, la patience n’a rien à voir : ce n’est pas de la patience. Je tiens à le dire : c’est se justifier !

      Lorsque je parle de la patience, je pense à la patience avec un P majuscule.

      P

      P

      P

      P

      c’est-à-dire, à un travail programmé et constant sur nous-mêmes qui nous conduit à une amélioration. Nous pouvons nous tromper, mais nous ne voulons pas rester noyés dans notre erreur et nous nous appliquons à devenir meilleurs. Meilleurs chaque jour, une étape après l’autre...

      Voilà, maintenant je voudrais vous donner quelques conseils pratiques pour savoir par où commencer et quelles habitudes prendre.

      

      1

      Relaxation

      Selon moi, et je le dis par expérience, cette habitude est fondamentale,

      je dirais même que c’est l’habitudes des habitudes,

      la mère des habitudes.

      Car, lorsqu’une personne devient intègre intérieurement

      et extérieurement, elle vit dans la paix avec elle-même et tout l’univers.

      Quand elle devient capable de se contrôler, de contrôler ses émotions, ses pensées et son comportement, qu’elle est consciente de soi, alors, oui, tout devient plus facile. L’amélioration devient naturelle, progressive et constante, sans devoir se faire violence.

      Pourquoi la relaxation est-elle aussi importante ?

      Parce que, dans le même temps, elle va m’aider à changer intérieurement et extérieurement. Cela englobe toute ma personne, visible et invisible, mon corps, mon âme et mon esprit1. La méthode que je propose est adaptée à tout le monde, sans exception, à ceux qui croient en Dieu2 comme à ceux qui n’y croient pas.

      1° Que devons-nous savoir pour pouvoir commencer ?

      Une méthode autonome, c’est-à-dire que chacun d’entre nous peut appliquer tout seul. Il s’agit d’une série d’exercices de concentration focalisés sur différentes parties du corps, afin d’obtenir un état de relaxation, aussi bien physique que psychique, pour augmenter les énergies vitales et contrôler son comportement.

      1 Ã€ travers les exercices que nous pouvons considérer comme « mentaux », nous pouvons obtenir de véritables modifications corporelles, capables d’influencer notre sphère psychique.

      2 L’esprit et le corps ne sont pas autonomes et indépendants, mais fortement liés, dans un rapport d’influence réciproque et constante ; c’est pourquoi il est possible, à travers des activités mentales, d’obtenir des modifications des fonctions organiques et vice-versa, c’est-à-dire que le corps influence l’esprit et l’esprit le corps.

      3 Pour obtenir un bien psycho-physique, c’est-à-dire la relaxation du corps et de l’esprit, l’exercice doit être répété de manière constante, jusqu’à ce qu’il devienne autogène, c’est-à-dire qu’il se génère lui-même, sans le concours de la volonté, de façon automatique et spontanée.

      4 Il