Блейк Пирс

La Traque


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      Quayle eut l’air surpris.

      — C’est ce que le médecin légiste a dit, en se basant sur l’heure approximative de la mort, reconnut Quayle. Mais comment le savez-vous ?

      Riley devinait exactement ce que Crivaro avait vu. Elle savait ce qu’il allait dire quand il fit un geste pour le montrer à Quayle et lui expliquer.

      — Il n’y a aucun signe de lutte. Les seules traces visibles sont celle du trajet du tueur lorsqu’il portait le corps, et ce renflement là où il l’a déposé. Il semble qu’elle ait été déposée avec soin, et non pas jetée ici par hasard. Qu’est-ce que votre médecin légiste a pu déterminer d’autre ?

      — Mort par strangulation, probablement hier, dit Quayle. Il n’a pas pu déterminer l’heure exacte de la mort.

      — J’espère que vous avez de bonnes photos des deux scènes de crime, ajouta Crivaro.

      — Oui, acquiesça Quayle, et les scènes se ressemblent beaucoup. Le shérif de Brattledale est du même avis, ça doit être le même tueur. Je vous montrerai les photos quand nous rentrerons au poste.

      Alors que Crivaro et Quayle continuaient à parler, Riley essaya de concentrer son esprit sur son environnement. Son talent unique était d’entrer dans l’esprit des tueurs, généralement à travers des scènes de crime comme celle-ci.

      C’était une capacité particulière, qui même pour elle semblait étrange. Mais Crivaro lui avait souvent assuré qu’il n’y avait rien de psychique ou de mystique dans tout cela. Riley avait tout simplement un instinct et des intuitions exceptionnels, tout comme Crivaro.

      Bien sûr, c’était plus facile à faire quand la scène de crime était plus récente et que le corps n’avait pas été emporté. Mais même là, elle avait un léger picotement, une sensation légère de la présence du tueur.

      Mais elle ne perçut aucun sentiment d’hostilité ou de rage.

      Est-ce parce que le meurtre avait eu lieu ailleurs, peut-être plusieurs heures avant que le corps ne soit amené ici ?

      Le tueur avait-il déjà évacué la haine qu’il vouait à sa victime ?

      Non, ce n’est pas ça, pensa Riley.

      Elle sentit que le tueur n’avait jamais ressenti aucune rage. Après tout, le corps avait été disposé d’une manière soignée et peut-être même respectueuse.

      Et la culpabilité ? se demanda Riley.

      Non, elle ne ressentait pas non plus de culpabilité. Et comme d’habitude, ses intuitions étaient corroborées par la scène elle-même. Le tueur avait laissé le corps bien en évidence, là où il était sûr qu’il soit trouvé au petit matin. Il n’avait pas essayé de cacher son acte. Il n’avait pas du tout eu honte.

      Ça l’a rendu fier, peut-être ?

      Riley ne pouvait pas le dire. Mais elle sentait qu’il avait peut-être ressenti une certaine satisfaction dans ce qu’il avait fait. En quittant ces lieux, il avait eu l’impression d’avoir fait ce qu’il fallait, peut-être même accompli son devoir.

      Riley frissonna quand un autre sentiment l’envahit.

      Il n’a pas fini.

      Il va recommencer.

      Riley fut sortie de ses pensées par le son de la voix de Crivaro.

      — Allez, Riley. On s’en va.

      Elle se retourna et vit que Crivaro et le shérif étaient déjà sortis des broussailles pour revenir sur l’accotement de la route.

      — Quayle nous conduit au poste de police en ville, ajouta Crivaro.

      Riley les suivit, et ils montèrent tous dans la voiture du shérif.

      Alors que le shérif s’éloignait, Riley regarda la croix que le couple venait d’ériger en souvenir de leur fille décédée. Elle avait déjà vu des centaines de mémoriaux en bord de route, mais elle avait toujours pensé qu’ils avaient été érigés en mémoire de victimes d’accidents de la route.

      Riley trouvait étrange de marquer ainsi le lieu d’un crime horrible, macabre et prémédité.

      Plus de croix, pensa-t-elle.

      Il faut que cela cesse.

      CHAPITRE SEPT

      Ce n’était pas la nuit qui commençait à tomber qui mettait Riley mal à l’aise. Alors que le shérif Quayle les conduisait dans la petite ville de Dalhart, elle regardait les rangées de maisons modestes, certaines plongées dans l’obscurité, d’autres les fenêtres éclairées. Les maisons étaient bien alignées et la ville semblait parfaitement confortable et sûre.

      Riley se souvint de ce que Claudia Dent avait dit à propos du meurtrier.

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