Блейк Пирс

Le Sourire Idéal


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href="#litres_trial_promo">CHAPITRE QUATORZE

       CHAPITRE QUINZE

       CHAPITRE SEIZE

       CHAPITRE DIX-SEPT

       CHAPITRE DIX-HUIT

       CHAPITRE DIX-NEUF

       CHAPITRE VINGT

       CHAPITRE VINGT-ET-UN

       CHAPITRE VINGT-DEUX

       CHAPITRE VINGT-TROIS

       CHAPITRE VINGT-QUATRE

       CHAPITRE VINGT-CINQ

       CHAPITRE VINGT-SIX

       CHAPITRE VINGT-SEPT

       CHAPITRE VINGT-HUIT

       CHAPITRE VINGT-NEUF

       CHAPITRE TRENTE

       CHAPITRE TRENTE-ET-UN

       CHAPITRE TRENTE-DEUX

       CHAPITRE TRENTE-TROIS

       CHAPITRE TRENTE-QUATRE

      PROLOGUE

      Quand Gabrielle revint dans sa maison de location à deux chambres de Studio City, il était presque dix-sept heures. Elle avait passé la plus grande partie de la journée à la plage avec un mec qu’elle fréquentait. C’était amusant. Son mec avait loué un cabanon à l’Annenberg Beach House de Santa Monica et la nourriture et les boissons alcoolisées y étaient disponibles en quantité illimitée.

      Pourtant, maintenant, elle se sentait grillée par le soleil et légèrement mal à l’aise à force de manger tout le temps. Elle savait qu’elle ne pourrait pas s’offrir trop d’après-midi comme celle-là si elle voulait que son corps conserve l’apparence qui poussait les autres mecs à la fixer du regard avec une discrétion très relative quand elle passait en roulant les fesses.

      Quand elle ouvrit la porte avant vitrée de la maison, elle admira son reflet. Même si elle se sentait boursouflée, elle avait encore l’air très belle. Grâce à la brise océanique, qui soufflait en permanence, ses longs cheveux noirs semblaient battus par les vents. Même si sa peau très bronzée la piquait, au moins, elle avait un bel éclat. Finalement, avec ses sandales à talons, elle dépassait largement le mètre quatre-vingts.

      Quand Gabrielle entra dans la maison, elle entendit immédiatement que Claire, son amie et colocataire, était au milieu d’une conversation téléphonique houleuse. Gabrielle essaya pour la forme de ne pas écouter ce que disait son amie, mais elle céda vite à la curiosité.

      — On ne peut plus se voir, entendit-elle dire Claire.

      Son amie se tut pour écouter la réaction inévitablement négative qui s’ensuivit. Au bout de quelques secondes de silence, Claire répondit à ce que l’autre personne avait dit.

      — Ce n’est pas seulement qu’on ne va pas ensemble, répondit calmement Claire sur un ton ferme mais navré. Il serait seulement mieux qu’on passe à autre chose.

      Gabrielle sourit. Elle s’y connaissait en ruptures téléphoniques, mais Claire était une experte. Elle arrivait toujours à apaiser le mec, à le convaincre que, ce qui motivait la rupture, c’était son propre manque d’assurance, pas son désir pour le nouveau mec qu’elle avait repéré.

      Cependant, cette fois-là, le processus semblait se passer un peu moins bien. Même à plusieurs pièces de distance, Gabrielle entendait légèrement celui qui allait devenir l’ex de Claire. Au bout de ce qui ressemblait à une diatribe pendant laquelle sa colocataire resta silencieuse, cette dernière répondit finalement d’une voix calme mais énergique.

      — Je suis désolée que tu le voies comme ça, dit-elle, mais ne me dis pas que ça t’étonne. Dès que nous avons été ensemble, tu as su que ça pourrait arriver. J’ai toujours été franche avec toi. C’est ma décision. Plus tu l’accepteras vite, plus ça sera facile pour toi. Au revoir.

      Quand Gabrielle fut certaine que l’appel était terminé, elle passa la tête dans la chambre de Claire.

      — Tout va bien ? demanda-t-elle. Ça avait l’air un peu rude.

      — Ce genre de chose est inévitable, répondit Claire, qui avait l’air fatiguée. Tu le sais aussi bien que moi, Gabby. Certaines personnes ont tendance à … s’attacher un peu trop.

      — On aurait dit qu’il hésitait entre l’attachement et le harcèlement. Est-ce que tu veux en parler ?

      — Pas vraiment, admit Claire. J’ai un mec qui vient me chercher à sept heures. Ça me laisse seulement deux heures pour me préparer. Je préférerais penser à ça, pas au reste.

      — Pareil pour moi, dit Gabrielle. Je ne devrais pas prévoir deux rendez-vous le même jour. Après la plage, je suis crevée, et maintenant, il faut que j’aille danser jusqu’à deux heures du matin. Demain, mes mollets vont me faire souffrir le martyre.

      — C’est dur, comme vie, hein ? dit Claire avec un sourire en coin.

      Gabby lui rendit son sourire. Elle préférait son amie quand elle était comme ça : espiègle et adepte de l’auto-dérision. Avec cette attitude-là, il était difficile d’être jalouse, même si Claire était une Californienne d’une beauté divine, menue, blonde, bronzée et à forte poitrine. Avec à peine plus d’un mètre cinquante et aux environs de quarante-cinq kilos, elle était aussi explosive que menue. Cependant, c’était quand elle se laissait aller que son charme se manifestait le plus. Elle ne révélait ce côté de sa personnalité qu’à quelques rares élus.

      — Écoute, dit Gabrielle. Ça te dirait si on faisait une pause demain ? Rien que toi, moi, quelques mimosas et quelque chose de vraiment cool ?

      — Ça me semble génial comme idée, dit Claire. J’aurais vraiment besoin de repos. Tout a l’air si intense, ces temps-ci. J’aimerais que les gens se détendent, tu sais ?

      — Oh, oui. Donc, demain, ce sera le Jour Officiel de Détente de Gabby et de Claire. D’accord ?

      — D’accord, acquiesça Claire, ou du moins jusqu’à six heures. Après, j’ai un dîner.

      Gabby la regarda d’un air incrédule, mais elle ne put rester sérieuse et elles éclatèrent de rire toutes les deux.

      CHAPITRE PREMIER

      Pour peut-être la quatrième fois depuis une heure, Jessie Hunt eut la même pensée.

      Je déteste cet endroit.

      L’endroit en question