Anonyme

Les Douze Étapes et les Douze Traditions


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est l’art de prendre des risques calculés. La réparation des torts commence le jour même où l’on adhère aux AA. On ne peut acheter la paix d’esprit aux dépens des autres. Besoin de discrétion. L’esprit de la Neuvième Étape est d’être disposé à assumer les conséquences de son passé et à se rendre responsable du bien-être des autres.

       Dixième Étape

      « Nous avons poursuivi notre inventaire personnel et promptement admis nos torts dès que nous nous en sommes aperçus. »

      Est-il possible de demeurer sobre et de conserver un équilibre émotionnel en toutes circonstances ? L’examen personnel devient une habitude régulière. Avouer, accepter et patiemment corriger ses défauts. L’effet gueule de bois sur le plan émotionnel. Quand on a nettoyé son passé, on peut relever les défis du présent. Diverses sortes d’inventaires. Colère, ressentiment, jalousie, envie, apitoiement, humiliation : tout cela menait à boire. Le premier objectif : la maîtrise de soi. Une assurance contre le goût de jouer les grands personnages. Examiner l’actif autant que le passif. Discerner les motivations.

       Onzième Étape

      « Nous avons cherché par la prière et la méditation à améliorer notre contact conscient avec Dieu, tel que nous Le concevions, Lui demandant seulement de connaître Sa volonté à notre égard et de nous donner la force de l’exécuter. »

      La méditation et la prière sont les canaux privilégiés pour rejoindre notre Puissance supérieure. Relation de l’examen personnel avec la prière et la méditation. Une fondation inébranlable pour la vie. Comment méditer ? La méditation ne connaît pas de frontières. Une aventure individuelle. Le premier résultat est l’équilibre émotionnel. Que dire de la prière ? Demander à Dieu chaque jour de comprendre Sa volonté et d’obtenir la grâce de s’y conformer. Les résultats réels de la prière sont indéniables. Les récompenses de la méditation et de la prière.

       Douzième Étape

      « Ayant connu un réveil spirituel comme résultat de ces étapes, nous avons alors essayé de transmettre ce message à d’autres alcooliques et de mettre en pratique ces principes dans tous les domaines de notre vie. »

      La joie de vivre est le thème de la Douzième Étape. L’action est le mot clé. La générosité qui n’attend pas de récompense. L’amour qui n’a pas de prix. Qu’est-ce qu’un réveil spirituel ? Comme un don gratuit, on reçoit un nouvel état de conscience et d’être. C’est par la pratique des Douze Étapes qu’on se dispose à recevoir ce don. L’extraordinaire réalité. La récompense qu’on obtient à aider les autres alcooliques. Les différentes façons d’accomplir le travail de Douzième Étape et les problèmes qu’il comporte. Qu’entend-on par l’application de ces principes dans tous les domaines de notre vie ? La monotonie, la souffrance et le malheur sont mis à profit par la pratique des Étapes. Difficultés de cette pratique. Passer de la « Deuxième Étape » à la « Douzième Étape » et aux témoignages de foi. La croissance spirituelle est la réponse à nos problèmes. Accorder la priorité au progrès spirituel. Domination et dépendance excessive. Le « donnant-donnant » comme principe de vie. Se placer sous la dépendance de Dieu est nécessaire au rétablissement des alcooliques. « Appliquer ces principes dans tous les domaines de notre vie » : les situations domestiques chez les AA. Changement d’attitude face aux questions matérielles. Changement d’attitude face à notre importance personnelle. Les instincts ramenés à leur juste proportion. Comprendre est la clef pour adopter les bonnes attitudes ; agir correctement est la clef d’une vie droite.

       LES DOUZE TRADITIONS

       Première Tradition

      « Notre bien-être commun devrait venir en premier lieu ; le rétablissement personnel dépend de l’unité des AA. »

      Sans unité, AA ne survit pas. Liberté individuelle, mais grande unité. La clef du paradoxe : la vie de chaque membre dépend de son obéissance à des principes spirituels. Le groupe doit survivre sinon le membre mourra. Le bien-être commun vient en premier lieu. La meilleure façon de vivre et de travailler ensemble comme groupes.

       Deuxième Tradition

      « Dans la poursuite de notre objectif commun, il n’existe qu’une seule autorité ultime : un Dieu d’amour tel qu’Il peut se manifester dans notre conscience de groupe. Nos chefs ne sont que des serviteurs de confiance, ils ne gouvernent pas. »

      Qui dirige chez les AA ? La seule autorité chez les AA est celle d’un Dieu d’amour tel qu’Il peut se manifester dans notre conscience de groupe. La formation d’un groupe. Douleurs de croissance. Des comités rotatifs au service du groupe. Les chefs ne gouvernent pas, ils servent. Existe-t-il un authentique leadership chez les AA ? Les « vieux sages » et les « cœurs saignants ». La conscience du groupe s’exprime.

       Troisième Tradition

      « Le désir d’arrêter de boire est la seule condition pour être membre des AA. »

      L’intolérance des débuts était due à la peur. Refuser la porte de AA à un alcoolique revenait parfois à le condamner à la mort. On a abandonné les conditions d’admission. Deux exemples tirés de l’expérience. Tout alcoolique devient membre des AA quand lui-même déclare qu’il l’est.

       Quatrième Tradition

      « Chaque groupe devrait être autonome, sauf sur les points qui touchent d’autres groupes ou l’ensemble du Mouvement. »

      Chaque groupe conduit ses affaires comme il l’entend, sauf lorsque l’ensemble du Mouvement est menacé. Une telle liberté est-elle dangereuse ? Le groupe, tout comme le membre, doit finalement se conformer à des principes qui assurent la survie. Deux signaux de détresse : un groupe ne devrait rien faire qui puisse nuire aux AA dans leur ensemble, ni s’associer à des intérêts étrangers. Un exemple : « Le centre des AA » qui n’a pas fonctionné.

       Cinquième Tradition

      « Chaque groupe n’a qu’un objectif primordial : transmettre son message à l’alcoolique qui souffre encore. »

      Il vaut mieux ne faire qu’une seule chose bien que d’en faire plusieurs à moitié. La vie de notre association repose sur ce principe. C’est un don de Dieu pour chaque membre des AA que de pouvoir s’identifier au nouveau et l’aider à se rétablir... notre seul objectif est de transmettre à d’autres ce même don. On ne peut maintenir sa sobriété sans la donner.

       Sixième Tradition

      « Un groupe ne devrait jamais endosser ou financer d’autres organismes, qu’ils soient apparentés ou étrangers aux AA, ni leur prêter le nom des Alcooliques anonymes, de peur que les soucis d’argent, de propriété ou de prestige ne nous distraient de notre objectif premier. »

      L’expérience nous a donné la preuve que nous ne devions endosser aucune entreprise connexe à la nôtre, quelle qu’en soit la valeur. Nous ne pouvions pas tout faire pour tout le monde. Nous avons compris que nous ne devions prêter le nom des AA à aucune activité étrangère.

       Septième Tradition

      « Tous les groupes devraient