Светлана Владимировна Клесова

Théophile Gautier. Arria Marcella. Книга для чтения на французском языке


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sur un sable ____ du rivage ____ de lave et de cendres volcaniques. 3. On ____ les maisons des villages qui malgré le soleil et le lait de chaux méridional ont un teint grisâtre à cause de la poussière ____ qui s'y accroche à tout. 4. La grande forge du Vésuve ____ à deux pas. 5. Les trois amis ____ à la station de Pompeï. 6. Ils ont traversé ____ de cotonniers qui sépare le chemin de fer et la ville ____ et ont pris un guide à l’osteria bâtie en dehors des ____ remparts. 6. ____ était des plus belles et les objets ____ des couleurs fantastiques et inoubliables. 7. La ville ____ ressortait sous un jour aveuglant. 8. Le Vésuve ____ dans ses couleurs de laves bleues, roses, violettes, mordorées par le soleil. 9. Un brouillard presque invisible couvrait la crête coupée de la montagne et ____ du haut en bas. 10. Le volcan fumait ____ sa pipe et était en humeur ____. 11. De l'autre côté de belles collines arrêtaient l'horizon et plus loin la mer traçait sa ____ ligne d'azur. 12. L'aspect de Pompeï ____ les natures les plus prosaïques et les moins compréhensives. 13. Deux pas vous séparent de la vie ____, du paganisme et lorsque les trois amis ont vu ces rues où les formes d’une existence évanouie sont conservées intactes, ils ____ une impression aussi ____ que profonde. 14. Octavien surtout semblait frappé de stupeur et ____ machinalement le guide sans écouter ce que ce faquin débitait ____ une leçon.

      2. Lisez, soyez prêt à répondre aux questions suivantes:

      1. Que voit-on quand on va à Pompeï par le chemin de fer?

      2. Qui a rendu célèbre Portici?

      3. Pourquoi les maisons peintes en blanc ne sont-elles pas blanches?

      4. Qu'est-ce qui faisait rire les jeunes gens descendus à la station de Pompeï?

      5. Qu'est-ce qu'ils ont traversé pour venir à une osteria?

      6. Où ont-ils pris un guide?

      7. Quel temps faisait-il?

      8. Pourquoi Octavien n'écoutait-il pas le guide ?

      Le chemin de fer par lequel on va à Pompeï longe presque toujours la mer, dont les longues

      volutes d’écume viennent se dérouler sur un sable noirâtre qui ressemble à du charbon tamisé. Ce rivage, en effet, est formé de coulées de lave et de cendres volcaniques, et produit, par son ton foncé, un contraste avec le bleu du ciel et le bleu de l’eau ; parmi tout cet éclat, la terre seule semble retenir l’ombre.

      Les villages que l’on traverse ou que l’on côtoie, Portici, rendu célèbre par l’opéra de M. Auber, Resina, Torre del Greco, Torre dell’ Annunziata, dont on aperçoit en passant les maisons à arcades et les toits en terrasses, ont, malgré l’intensité du soleil et le lait de chaux méridional, quelque chose de plutonien et de ferrugineux comme Manchester et Birmingham ; la poussière y est noire, une suie impalpable s’y accroche à tout ; on sent que la grande forge du Vésuve halète et fume à deux pas de là.

      Les trois amis descendirent à la station de Pompeï, en riant entre eux du mélange d’antique et de moderne que présentent naturellement à l’esprit ces mots : Station de Pompeï. Une ville gréco- romaine et un débarcadère de railway !

      Ils traversèrent le champ planté de cotonniers, sur lequel voltigeaient quelques bourres blanches, qui sépare le chemin de fer de l’emplacement de la ville déterrée, et prirent un guide à l’osteria bâtie en dehors des anciens remparts, ou, pour parler plus correctement, un guide les prit.

      Calamité qu’il est difficile de conjurer en Italie.

      Il faisait une de ces heureuses journées si communes à Naples, où par l’éclat du soleil et la transparence de l’air les objets prennent des couleurs qui semblent fabuleuses dans le Nord, et paraissent appartenir plutôt au monde du rêve qu’à celui de la réalité. Quiconque a vu une fois cette lumière d’or et d’azur en emporte au fond de sa brume une incurable nostalgie.

      La ville ressuscitée, ayant secoué un coin de son linceul de cendre, ressortait avec ses mille détails sous un jour aveuglant. Le Vésuve découpait dans le fond son cône sillonné de stries de laves bleues, roses, violettes, mordorées par le soleil. Un léger brouillard, presque imperceptible dans la lumière, encapuchonnait la crête écimée de la montagne ; au premier abord, on eût pu le prendre pour un de ces nuages qui, même par les temps les plus sereins, estompent le front des pics élevés. En y regardant de plus près, on voyait de minces filets de vapeur blanche sortir du haut du mont comme des trous d’une cassolette, et se réunir ensuite en vapeur légère. Le volcan, d’humeur débonnaire ce jour-là, fumait tout tranquillement sa pipe, et sans l’exemple de Pompeï ensevelie à ses pieds, on ne l’aurait pas cru d’un caractère plus féroce que Montmartre ; de l’autre côté, de belles collines aux lignes ondulées et voluptueuses comme des hanches de femme, arrêtaient l’horizon ; et plus loin la mer, qui autrefois apportait les birèmes et les trirèmes sous les remparts de la ville, tirait sa placide barre d’azur.

      L’aspect de Pompeï est des plus surprenants ; ce brusque saut de dix-neuf siècles en arrière étonne même les natures les plus prosaïques et les moins compréhensives ; deux pas vous mènent de la vie antique à la vie moderne, et du christianisme au paganisme ; aussi, lorsque les trois amis virent ces rues où les formes d’une existence évanouie sont conservées intactes, éprouvèrent-ils, quelque préparés qu’ils y fussent par les livres et les dessins, une impression aussi étrange que profonde. Octavien surtout semblait frappé de stupeur et suivait machinalement le guide d’un pas de somnambule, sans écouter la nomenclature monotone et apprise par cœur que ce faquin débitait comme une leçon.

      3. Regardez l'image et faites le devoir.

      Traduction

      Железная дорога, по которой едешь в Помпеи, почти всё время тянется вдоль моря; длинные его завитки пенятся, разворачиваясь на черноватом песке, похожем на просеянный уголь. Этот берег, действительно, образовался из потоков лавы и вулканического шлака и резко контрастирует, из-за своего насыщенного цвета, с голубизной неба и воды; среди всего этого блеска, кажется, только земля хранит тень.

      Деревни, через которое ты проезжаешь или которые оказываются рядом – это Портичи, прославленные оперой господина Обера, Резина, Торре дель Греко, Торре-Аннунциата; ты замечаешь их дома, украшенные аркадами, с крышами, на которых расположились террасы и которые, несмотря на яркое солнце и молочный цвет местного известняка, имеют нечто плутониевое и железистое, как в Манчестере и Бирмингеме; пыль в этих местах чёрная, неосязаемая копоть цепляется здесь ко всему; чувствуешь, что громадная кузница Везувия дымит и тяжело дышит в двух шагах отсюда.

      Трое друзей вышли на станции «Помпеи», посмеиваясь между собой над смешением