Pierre Loius Ginguené

Histoire littéraire d'Italie (3


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Senil., l. I, ép. 4, tout à la fin.

      23

      Il se nommait Giovacchino Ciani.

      24

      Petrarc. Senil, l. I, ép. 4. C'est à la fin de cette longue lettre, qu'il répète à Boccace l'offre dont il est parlé plus haut, de venir demeurer avec lui. Toute cette histoire est racontée comme miraculeuse, dans la grande collection des Bollandistes, à la date du 29 mai, t. VII, page 228.

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      Il lui fallut pour cela des dispenses du pape, parce qu'il était fils naturel. Manni nous apprend (Istoria del Decamerone di Giov. Boccac., Florence, 1742, in-4., p. 14), que Joseph Marie Suarès, camérier secret du pape Urbain VIII, et évêque de Vaison, faisant des recherches dans les archives d'Avignon, vers le milieu du seizième siècle, y trouva ces lettres de dispense, qui ne laissent aucun doute sur l'illégitimité de la naissance de Boccace. M. Baldelli a voulu se procurer une copie de ces lettres; il a écrit, à ce sujet, à M. Guérin, secrétaire de l'athénée de Vaucluse, qui en a fait inutilement la recherche. Si ce titre existait encore au moment de la révolution, M. Guérin croit qu'il aura été détruit ou vendu, et perdu comme tant d'autre. Voyez Vita del Boccac., p. 164, note.

      26

      C'étaient les parasites, les flatteu

1

Tiraboschi, Storia della Letter. ital., t. V, l. III, p. 441.

2

1333.

3

On trouve ces Argomenti parmi les Rime liriche del Boccaccio, recueillies par M. Baldelli, et publiées à Livourne, 1802, in-8. Le même M. Baldelli (Vita di Giovanni Boccaccio, Firenze, 1806, in-8.), fait remonter bien plus haut l'influence du génie du Dante, sur celui de Boccace. Il croit que, dès l'âge de sept ans, lorsque les enfants le nommaient déjà le poëte, son père, dans un de ses voyages, put le conduire avec lui à Ravenne, où Dante vivait encore; que ce grand poëte fut frappé des dispositions précoces de cet enfant; qu'il lui dit, pour l'engager à cultiver la poésie, tout ce qui pouvait enflammer sa jeune tête, et lui donna sur l'art même, les leçons compatibles avec cet âge. Mais j'avouerai que je ne suis pas frappé de l'évidence de ses preuves. La plus forte est cette phrase d'une lettre de Pétrarque, où il rappelle des expressions dont Boccace s'était servi en lui écrivant. Inseris nominatim hanc hujus officii tui excusationem, quod ille, tibí adolescentulo, primus studiorum dux, prima fax fuerit. Cela peut vouloir dire seulement, que Boccace, dès sa première jeunesse, avait profondément étudié le Dante, et l'avait pris pour guide et pour maître. Adalescentul ne convient guère à un enfant de sept ans. On est cependant porté à adopter l'opinion.

4

1341.

5

Voyez Vita di Giov. Boccaccio, p. 22, et à la fin de ouvrage, Illustrazione quinta.

6

Scrittor. ital., vol. II, part. III, p. 1317.

7

1342.

8

Gaultier de Brienne.

9

1344.

10

1350.

11

1352.

12

1353.

13

Giann. Manetti, cité par M. Baldelli, Vita del Boccaccio, p. 127.

14

Benvenuto da Imola, Comment. sur Dante, Paradis, c. 22. Ceci confirme ce que j'ai dit de cet abus passé en usage, t. I, p. 113.

15

En 1359.

16

J'ai déjà dit dans la Vie de Pétrarque, que ce manuscrit, précieux sous tous les rapports, est à la Bibliothèque impériale, n°. 3199.

17

Il y resta près de trois ans. En 1363, il partit pour Venise, d'où il passa à Constantinople. À peine y fut-il arrivé, qu'il regretta l'Italie; il y voulut revenir; mais, accueilli par une tempête, dans la mer Adriatique, il fut tué par la foudre. Une riche provision de manuscrits grecs, qu'il apportait à Pétrarque, périt avec lui.

18

Il paraît que Léonce n'acheva pas la traduction de l'Odyssée. Lorsque, six ans après, Boccace envoya à Pétrarque une copie qu'il avait faite pour lui, de ces deux traductions, on voit par la réponse de Pétrarque, que celle de l'Odyssée n'était pas finie. (Senil., l. V, ép. i.) Cependant cette traduction existait en entier, ainsi que celle de l'Iliade, dans l'abbaye Florentine, du temps de l'abbé Mehus. (voyez Vit. Ambr. Camald., p. 273); et l'Odyssée seulement, mais aussi toute entière, dans la bibliothèque des Médicis (cod. 45, Plut. 4, 34.) M. Baldelli en cite un passage de vingt-trois vers, dans une note sur le premier des éclaircissements (Illustrazioni) qu'il a mis à la fin de sa Vie de Boccace, p. 264.

19

Giannozzo Manetti.

20

M. Baldelli, Vita del Bocc., p. 139, note.

21

Id. ibid.

22

Petrarch., Senil., l. I, ép. 4, tout à la fin.

23

Il se nommait Giovacchino Ciani.

24

Petrarc. Senil, l. I, ép. 4. C'est à la fin de cette longue lettre, qu'il répète à Boccace l'offre dont il est parlé plus haut, de venir demeurer avec lui. Toute cette histoire est racontée comme miraculeuse, dans la grande collection des Bollandistes, à la date du 29 mai, t. VII, page 228.

25

Il lui fallut pour cela des dispenses du pape, parce qu'il était fils naturel. Manni nous apprend (Istoria del Decamerone di Giov. Boccac., Florence, 1742, in-4., p. 14), que Joseph Marie Suarès, camérier secret du pape Urbain VIII, et évêque de Vaison, faisant des recherches dans les archives d'Avignon, vers le milieu du seizième siècle, y trouva ces lettres de dispense, qui ne laissent aucun doute sur l'illégitimité de la naissance de Boccace. M. Baldelli a voulu se procurer une copie de ces lettres; il a écrit, à ce sujet, à M. Guérin, secrétaire de l'athénée de Vaucluse, qui en a fait inutilement la recherche. Si ce titre existait encore au moment de la révolution, M. Guérin croit qu'il aura été détruit ou vendu, et perdu comme tant d'autre. Voyez Vita del Boccac., p. 164, note.

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C'étaient les parasites, les flatteurs, et avec eux les muletiers, les petits garçons, les cuisiniers et les marmitons. Prose di Dante e di Baccaccio, citées par M. Baldelli, p. 167 et 168. Quelle idée cela nous donne de la magnificence des grands seigneurs de ce temps-là!

27

1363.

28

M. Baldelli, loc. cit.

29

M. Baldelli, p. 173. Quelques siècles après, la famille des Médicis fit apposer sur la tour qui fait partie de cette maison, ses propres armes, et y fit sculpter cette inscription:

Has olim exiguas coluit Boccatius œdes

Nomine qui terras occupat, astra, polum.

Cette maison a passé depuis dans la famille Ridolfi. Manni en donne le dessin, ub sup., p. ii.

30

De Genealogiâ Deorum; de Montibus, Sylvis, Stagnis, etc.; de casibus virorum et fœminarum illustrium; de Claris mulieribus.

31

Il s'agissait de l'exécution d'un legs relatif à une fondation ecclésiastique, Confidens quam plurimum, disait cet évêque, de