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Mémoires sur la vie publique et privée de Fouquet


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target="_blank" rel="nofollow" href="#u7b06c76f-7625-4017-9e90-450d667e7b43">CHAPITRE VII (JUILLET 1652)

      Marche de l'armée des princes sous les murs de Paris (2 juillet).—Avis donné par Nicolas Fouquet.—L'armée des princes est attaquée par Turenne.—Escarmouches au lieu dit la Nouvelle France et aux Récollets.—Combat de la porte Saint-Antoine.—Danger du prince de Condé et de son armée.—Il est sauvé par mademoiselle de Montpensier.—La paille adoptée comme signe de ralliement des Frondeurs.—Assemblée générale de l'Hôtel de Ville (4 juillet).—Tentative d'incendie.—Résistance des archers de la ville.—Meurtre de plusieurs conseillers.—L'Hôtel de Ville est envahi et pillé.—Le duc de Beaufort éloigne la populace et délivre les conseillers.—Mademoiselle de Montpensier sauve le prévôt des marchands.—Tyrannie des princes dans Paris.—Élection d'un nouveau prévôt des marchands (6 juillet)—Condamnation et supplice de quelques-uns des séditieux.—Négociations du parlement avec la cour.—Le roi annonce l'intention de éloigner le cardinal Mazarin (11 juillet).—Opposition de Condé aux propositions de la cour (13 juillet).—Il continue de négocie secrètement avec Mazarin.—Rôle de Nicolas Fouquet et de son frère pendant cette crise.

      CHAPITRE VIII (JUILLET-AOÛT 1652)

      Mémoire adressé par Nicolas Fouquet au cardinal Mazarin sur la conduite que la cour doit tenir (14 juillet): il expose le danger de la situation et la nécessité de prendre des mesures pour annuler les actes du parlement et de l'Hôtel de Ville, dominés par la faction des princes.—Il propose de publier un manifeste au nom du roi pour montrer la mauvaise foi des princes, qui, après avoir demandé et obtenu l'éloignement de Mazarin, refusent de déposer les armes et appellent les ennemis dans l'intérieur de la France.—Il faut exiger que les princes envoient immédiatement leurs députés à Saint-Denis pour traiter avec la cour, et en attendant retenir dans cette ville les députés du parlement.—Nécessité de transférer le parlement hors de Paris et moyen de gagner une partie de ses membres.—Faute que l'on a commise en ne s'opposant pas à la réception de Rohan-Chabot en qualité de duc et pair par le parlement.—Lettre de Nicolas Fouquet, en date du 15 juillet: il explique pourquoi les députés du parlement ne peuvent se rendre à Saint-Denis.—Nécessité d'envoyer promptement des ordres au parlement et de prendre une décision pour ou contre le départ du cardinal Mazarin.—Indication des moyens à employer pour faire venir à Pontoise un certain nombre de conseillers du parlement.—Arrêts du conseil du roi, en date du 18 juillet et du 31 du même mois qui annulent les élections de l'Hôtel de Ville et transfèrent le parlement de Paris à Pontoise.—Projet de déclaration contre ceux qui n'obéiront pas aux ordres du roi.—Lettre de Nicolas Fouquet à ses substituts pour les mander à Pontoise.—Circulaire du même aux divers parlements de France.—Pamphlets publiés à Paris contre la translation du parlement.—Le parlement de Pontoise s'ouvre le 7 août 1652, et demande l'éloignement de Mazarin.

      CHAPITRE IX (juillet-septembre 1652)

      Le duc d'Orléans est déclaré lieutenant général du royaume et le prince de Condé généralissime des armées (20 juillet).—Conseil établi par les princes; disputes de préséance; duel de Nemours et de Beaufort (30 juillet); querelle de Condé et du comte de Rieux (31 juillet).—Désordres commis par les troupes des princes.—Mécontentement de la bourgeoisie parisienne; assemblées aux halles et au cimetière des Innocents (20 août).—Mazarin s'éloigne pour quelque temps; sa correspondance avec les deux Fouquet.—Chavigny négocie avec la cour au nom des princes.—Inquiétude que le cardinal de Retz inspire à Mazarin.—Retz se rend à la cour (9 septembre), et veut traiter avec la reine au nom du duc d'Orléans.—Il n'y réussit pas.—L'abbé Fouquet excite la bourgeoisie parisienne et négocie avec Chavigny.—Assemblée des bourgeois au Palais-Royal (24 septembre); ils se déclarent antifrondeurs.—Conférence de l'abbé Fouquet avec Goulas (20 septembre).—Il part pour la cour.—On intercepte une lettre de l'abbé Fouquet adressée au secrétaire d'État le Tellier.

      CHAPITRE X (octobre 1652)

      L'abbé Fouquet s'obstine à continuer les négociations avec les princes.—Sa passion pour la duchesse de Châtillon.—Mazarin l'avertit vainement que le prince de Condé ne veut pas traiter sérieusement avec la cour (5 octobre).—Il lui conseille de s'attacher à séparer le duc d'Orléans de Condé.—L'intérêt véritable du roi conseille de repousser les demandes de ce dernier.—Mazarin revient avec plus d'insistance sur les mêmes idées (9 octobre); il sait positivement que Condé est entré dans de nouveaux engagements avec les Espagnols et leur a promis de ne pas traiter avec la France.—Madame de Châtillon est également dévouée aux Espagnols.—Plaintes de Mazarin sur la prolongation de son exil; il espère que le procureur général, Nicolas Fouquet, déterminera le parlement de Pontoise à proclamer son innocence.—Il engage l'abbé Fouquet à profiter de la rupture entre le prince de Condé et Chavigny pour assurer le succès des négociations avec le duc d'Orléans.—Violence de Condé envers Chavigny; maladie et mort de ce dernier (11 octobre).—Erreurs de Saint-Simon dans le récit de ces faits.—Attaques dirigées à la cour contre l'abbé Fouquet; on lui enlève la direction des négociations avec les princes.—Le procureur général, Nicolas Fouquet, se plaint vivement à Mazarin de la conduite des ministres qui entourent la reine et de la rupture des négociations.—Il pense que l'on devrait profiter de la bonne disposition des Parisiens pour ramener le roi dans son Louvre.—Le parlement siégeant à Pontoise est tout entier de cet avis, et c'est en son nom qu'écrit le procureur général.

      CHAPITRE XI octobre 1652.

      Inquiétude que les divisions du parti royaliste inspirent à Mazarin.—Dans sa réponse au procureur général, 12 octobre, il montre que le prince de Condé n'a jamais traité avec sincérité et que, n'espérant pas conclure la paix avec lui, il a dû en référer au conseil du roi.—Il est disposé, quant à lui, à demeurer exilé toute sa vie si le service du roi l'exige, et approuve le projet de ramener le roi à Paris.—Peu de sincérité de cette lettre.—Mazarin est plus explicite avec l'abbé Fouquet: il exprime le désir de voir continuer les négociations particulières avec Goulas, et souhaite que l'on détermine le duc d'Orléans à se retirer dans son apanage.—Mazarin souhaite vivement entrer à Paris avec le roi; il va se rendre à Sedan et se tenir près à rejoindre la cour, dès qu'il sera nécessaire.—Inquiétude que lui inspirent le cardinal de Retz et ses relations avec l'hôtel de Chevreuse.—L'abbé Fouquet reçoit d'un des confidents de Mazarin des renseignements sur les causes de sa disgrâce.—Il conserve toute la confiance du cardinal, qui le charge de hâter son retour, au moment où la cour se rapproche de Paris.—Départ de Condé et du duc de Lorraine 13 octobre.—Entrée du roi à Paris (21 octobre).

      CHAPITRE XII (octobre-décembre 1652)

      L'abbé Fouquet est chargé par Mazarin de préparer son retour à Paris, et de soutenir ses intérêts auprès de la reine Anne d'Autriche (21 octobre).—Nécessité de punir les chefs de la révolte et surtout de faire sortir de Paris le cardinal de Retz.—L'abbé Fouquet doit insister sur ce point auprès du procureur général son frère.—Mazarin conseille d'envoyer Retz en ambassade à Rome.—Il engage l'abbé Fouquet à se tenir en garde contre les violences du Retz, qui a juré de se venger de lui.—Nouvelles instances de Mazarin auprès des deux Fouquet pour qu'ils disposent les esprits en sa faveur, et que les arrêts du parlement contre lui soient annulés par une déclaration royale.—Zèle de l'abbé Fouquet et du procureur général pour ruiner les ennemis de Mazarin, et particulièrement le cardinal de Retz.—Négociations avec ce prélat; elles sont rompues.—Lutte de l'abbé Fouquet contre Retz; il lui tient tête partout et propose de lui enlever l'autorité épiscopale dans Paris.—Arrestation du cardinal de Retz (19 décembre).—L'abbé Fouquet en avertit le premier Mazarin; ruine du parti de la Fronde.—Services rendus par les deux Fouquet.—Leur avidité et leur ambition.—Promesses