Anonyme

Réflexions de Bill


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pour nous ajuster à toutes les situations, peu importe lesquelles.

      1. LETTRE,, 1940

       2. LES 12 ÉTAPES ET LES 12 TRADITIONS, P. 54-55

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      Entre les mains de Dieu

      En jetant un regard sur le passé, nous constatons que ce qui nous est arrivé au moment où nous avons remis notre sort entre les mains de Dieu était mieux que tout ce que nous avions escompté.

      * * * *

      J’étais de plus en plus déprimé, au point de ne plus pouvoir supporter mon mal, et finalement, il m’a semblé que j’étais au fond du gouffre. Pendant un instant, le dernier vestige de mon orgueil obstiné a été écrasé. Je me suis soudain retrouvé à crier : « S’il y a un Dieu, qu’Il se manifeste! Je suis prêt à tout, à tout! »

       Tout à coup, une grande lumière blanche a éclairé la chambre. En vision, il me semblait que j’étais sur une montagne et qu’un vent soufflait qui n’était pas composé d’air, mais d’esprit. Puis, j’ai soudain compris que j’étais un homme libre. Lentement, l’extase s’est dissipée. J’étais couché sur le lit mais pendant un certain temps, j’étais dans un autre monde, un nouveau monde de connaissance. Autour de moi et en moi, il y avait un merveilleux sentiment de présence, et je me suis dit : « C’est donc Lui le Dieu des prédicateurs! »

      1. LES ALCOOLIQUES ANONYMES, P. 113 2. LE MOUVEMENT DES AA DEVIENT ADULTE, P. 65

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      Souffrance et progrès

      « Il y a bien des années, je compatissais à la souffrance de tous. Aujourd’hui, je ne sympathise qu’avec ceux qui souffrent sans savoir pourquoi, ceux qui ne comprennent pas le but et l’utilité ultime de la souffrance. »

      * * * *

      Quelqu’un un jour faisait observer que la souffrance est le point de départ de tout progrès spirituel. Comme il est facile pour nous, les AA, de dire que c’est vrai. En effet, nous savons qu’il nous a fallu connaître la souffrance de l’alcoolisme avant la sobriété, et le bouleversement émotif avant la sérénité.

      * * * *

      « Que ta foi soit plus profonde. Tourne-toi vers la Lumière, même si tu ne la vois pas en ce moment. »

      1. LETTRE, 1950

       2. LES 12 ÉTAPES ET LES 12 TRADITIONS, P. 106-107

       3. LETTRE, 1950

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      La faculté de choisir

      Nous ne devons jamais accepter aveuglement cette vaine philosophie voulant que nous soyons les infortunées victimes de notre hérédité, de notre expérience de vie et de notre milieu – que ces seuls facteurs décident à notre place. Ce n’est pas la route vers la liberté. Nous devons croire que nous avons vraiment le choix.

      * * * *

      « Alcooliques actifs, nous n’étions plus capables de choisir entre boire et ne pas boire. Nous étions victimes d’une force compulsive qui semblait décréter que nous devions continuer de nous détruire.

       « Pourtant, nous avons finalement fait un choix qui a entraîné notre rétablissement. Nous en sommes venus à croire que seuls, nous étions impuissants devant l’alcool. C’était vraiment un choix, un choix très difficile. Nous en sommes venus à croire qu’une Puissance supérieure pouvait nous rendre la raison lorsque nous avons accepté de pratiquer les Douze Étapes des AA.

       « Bref, nous avons choisi ‘de devenir prêts’ et jamais n’avons-nous fait un meilleur choix. »

      1. GRAPEVINE, NOVEMBRE 1960

       2. LETTRE, 1966

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      Maintien et croissance

      Une chose est claire : celui qui vit dans le ressentiment profond finit par mener une existence futile et malheureuse. Dans la mesure exacte où nous nous laissons aller à ce sentiment, nous gaspillons un temps précieux qui autrement, pourrait être employé avec profit. Mais pour l’alcoolique, dont le salut dépend du maintien et de l’évolution de son expérience spirituelle, le ressentiment est extrêmement grave. Il nous est même fatal car en cultivant notre rancune, nous nous coupons de la lumière de l’Esprit. La démence de l’alcool revient et nous recommençons à boire. Et pour nous, boire c’est mourir.

       Si nous voulions vivre, nous devions nous libérer de la colère. Les crises et l’irritabilité ne sont pas pour nous. Les gens normaux peuvent peut-être s’offrir ce luxe douteux mais pour les alcooliques, c’est un poison.

      LES ALCOOLIQUES ANONYMES P. 74-75

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      Tout ou rien?

      L’acceptation et la foi peuvent entraîner l’abstinence totale. De fait, c’est ce qu’elles font et il faut qu’il en soit ainsi, autrement nous ne pourrions plus vivre. Par contre, dès que nous adoptons ces attitudes pour nos problèmes émotifs, nous constatons que les résultats sont relatifs. Personne ne peut, par exemple, se libérer complètement de la peur, de la colère et de l’orgueil.

       C’est pourquoi nous n’atteindrons jamais sur terre une humilité et un amour parfaits. Face à la plupart de nos problèmes, nous devrons donc nous contenter de progrès très graduels, ponctués parfois de graves reculs. Il nous faut abandonner notre vieille habitude du « tout ou rien ».

      GRAPEVINE, Mars 1962

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      Le royaume de l’esprit

      Dans les temps anciens, le progrès matériel était d’une lenteur pénible. Le développement scientifi- que, l’esprit de recherche et d’invention étaient presque inconnus.

       À l’égard des éléments physiques, l’esprit des hommes était entravé par des superstitions, des traditions et toutes sortes d’idées arrêtées. Au temps de Christophe Colomb, plusieurs trouvaient insensé de croire que la terre était ronde. D’autres ont failli condamner à mort le savant Galilée pour ses hérésies en matière d’astronomie.

       Nous nous sommes demandé si certains d’entre nous n’étaient pas aussi bornés et irrationnels sur le plan spirituel que les gens de l’Antiquité l’avaient été dans le domaine matériel.

      * * * *

      Nous nous sommes rendu compte que Dieu ne se montre pas trop exigeant envers ceux qui Le cherchent. Pour nous, le Royaume de l’Esprit est large et vaste ; il englobe tout ; jamais il n’exclut, jamais il ne se ferme à ceux qui le cherchent avec ardeur. Il est ouvert, nous le croyons, à tous les hommes.

      LES ALCOOLIQUES ANONYMES

      1. P. 58

      2. P. 53

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      Une nouvelle vie

      L’abstinence est-elle tout ce que nous pouvons attendre d’un réveil spirituel? Non, l’abstinence n’est qu’un début ; elle n’est que le premier cadeau du premier réveil. Pour en recevoir d’autres, notre réveil doit se poursuivre. Ce faisant, nous découvrons que nous pouvons abandonner peu à peu notre ancienne vie – celle qui ne fonctionnait pas – pour une nouvelle façon de vivre adaptée à n’importe quelle situation.

       Indépendamment de nos succès ou de nos échecs dans le monde, de nos peines ou de nos joies, de la maladie, de la santé ou même de la mort, nous pouvons vivre une nouvelle vie aux possibilités infi nies si nous acceptons de poursuivre notre réveil spirituel par la pratique des Douze Étapes