fut écrite et quand la tradition de l’Arche en Éthiopie a-t-elle commencé. On sait selon des pièces de monnaie et des épigraphes que les anciens rois d’Axoum étaient des païens jusqu’au 4ème siècle lorsqu’ils se sont convertis au christianisme – qui fut déclaré la religion de l’état en l’an 330 – sans aucune trace attestant qu’ils étaient des descendants du roi Salomon ou qu’ils avaient un quelconque lien avec l’Arche de l’alliance. Le premier rapport de la présence de l’Arche en Éthiopie apparaît vers la fin du 12ème siècle lorsqu’un Arménien au Caire, Abu Saleh, avait écrit en arabe que les éthiopiens étaient en possession de l’Arche de l’Alliance qui fut emmenée par les descendants de la famille du roi David aux cheveux blonds et au teint rouge et blanc. Alors que certains historiens avaient affirmé à juste titre qu’Abu Saleh s’était trompé en affirmant que l’Arche fut emmenée par des européens plutôt que par des éthiopiens, on ne peut renier son récit qui s’est appuyé sur le Cantique de Salomon de la Bible qui déclare que Salomon avait les joues blanches et rouges et des cheveux tels de l’or fin.
En dépit de tous ces arguments et de toutes ces théories, on reconnut finalement que les faits historiques racontant la vie du roi Salomon (vers 1011-931 av. J.-C.) se basaient sur plusieurs légendes d’Égypte, de Phénicie et de l’Arabie du sud où la terre de Saba avait prospéré grâce à la Route des Caravanes.
Toute étude honnête des faits par les archéologues et les savants conclurait que les israélites étaient peu susceptibles d’avoir été en Égypte, peu de chance d’avoir errer dans le désert pendant quarante ans, peu probable d’avoir eu assez de combattants pour conquérir la Terre Promise et par conséquent n’auraient pas pu la transmettre aux douze tribus d’Israël. Rien de tout cela, cependant, n’allait décourager l’intention de la judaïsation complète de Jérusalem-Est pour la construction du Troisième Temple comme l’accomplissement d’une aspiration chérie pour une Jérusalem unifiée comme capitale unie et éternelle du peuple juif, au détriment et par l’éradication des palestiniens indigènes, de leur culture et de leur histoire.
Le respect des droits d’autrui – des non-juifs en général et des palestiniens en particulier – n’était pas important pour Katzir, qui dès sa petite enfance avait appris que les non-juifs (goyim) étaient des gens mauvais à craindre et à s’en méfier à cause de ce qu’ils ont fait dans le passé, à qui on avait inculqué des préceptes racistes et invariablement faux qui encourageaient son extrémisme, sa haine et sa peur du monde extérieur. Katzir était un homme qui avait développé une mentalité de siège excluant toute possibilité de tolérance et de coexistence avec d’autres groupes ethniques et qui se considérait comme étant l’une des victimes éternelles dont la ‘victimisation’ devait être nourrie et utilisée comme une arme contre les ennemis non-juifs. La tendance de Katzir à une rétribution vicieuse était une chose que Conrad et Freya allaient bientôt découvrir à Jérusalem.
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Samedi 12 décembre
Beyrouth, Liban
L’annonce du Comité pour la protection des journalistes, selon laquelle 69 journalistes avaient été tués au travail au cours de l’année écoulée, perturba Mark Banner mais ne l’avait pas surpris. La Syrie était l’endroit où le plus grand nombre de journalistes avaient trouvé la mort avec un total de 14, tandis que la France était à la deuxième place avec neuf morts. Quarante pour cent sont morts aux mains de groupes militants islamiques tels qu’Al-Qaïda et l’état islamique, et plus des deux tiers du total des morts avaient été isolés pour meurtre. Mais ces nouvelles n’allaient pas dissuader Mark qui avait envoyé son dernier article à son agence de presse londonienne.
L’arme ultime du sionisme : L’exploitation de l’antisémitisme
Mark Banner
Dimanche 13 décembre
La différenciation entre le sionisme et le judaïsme exige la reconnaissance de certains faits fondamentaux. Pour commencer, Théodore Herzl (le fondateur du sionisme) était un athéiste dont la conscience personnelle de judaïté semble avoir été éveillée lors du procès de 1894, lors de la condamnation injustifiée et l’emprisonnement d’Alfred Dreyfus sur l’île du Diable, un officier d’artillerie français d’origine juive alsacienne accusé d’espionnage pour l’Allemagne. Dans son journal intime, Herzl ne cache pas son intention d’utiliser la souffrance juive comme moyen de promouvoir l’idéologie sioniste. Sa vision d’un état juif n’avait rien à voir avec « … je les ramènerai au pays que j’ai donné à leurs ancêtres et ils le posséderont. » (Jérémie 30 :3). Herzl avait envisagé divers autres régions, tels que l’Ouganda et l’Argentine, pour son état sioniste. Sa vision du sionisme et du judaïsme ressemblait davantage à celle de Chaim Chassas qui, en 1943, dans le journal sioniste Ha’Arutz a dit :
« Le sionisme et le judaïsme ne sont pas deux choses différentes. Et bien sûr les deux se contredisent. Le sionisme commence à l’endroit où le judaïsme est détruit… une chose est certaine, le sionisme n’est pas une continuation ou une guérison du judaïsme blessé, mais plutôt un déracinement. »
Le sionisme n’a jamais eu aucun scrupule pour la perte de vies juives tant que cette perte favorise la cause du sionisme. Dans son livre 51 Documents : Collaboration des sionistes avec les nazis, le rédacteur en chef Lenni Brenner utilise des documents historiques pour prouver la trahison des juifs par les sionistes – avant, pendant et après l’Holocauste – au point même d’offrir aux nazis de combattre pour eux si après la victoire de l’Allemagne, le sionisme était récompensé de la Palestine.
“Si je savais qu’il était possible de sauver tous les enfants d’Allemagne en les transportant en Angleterre et uniquement la moitié en les transportant en Terre d’Israël, je choisirais la dernière, car ce qui nous attend n’est pas le nombre de ces enfants, mais la reconnaissance historique du peuple d’Israël.”
Extrait du livre de l’historien Shabtai Teveth sur Ben-Gurion.
La politique délibérée à long terme d’attaques militaires périodiques de l’Israël sioniste d’Apartheid contre le peuple palestinien en grande partie désarmé – y compris l’assaut actuel lâche et barbare que même les nazis auraient du mal à égaler – n’avait absolument rien à voir avec la « légitime défense ». Car même les pitoyables attaques à la roquette de Hamas avaient été rendues inefficaces par les boucliers antimissiles Dôme d’acier d’Israël financés par les contribuables américains. La véritable raison de ces attaques était de satisfaire l’idéologie sioniste en évitant toute forme de paix négociée qui pourrait empêcher l’accaparement illégal des terres et le nettoyage ethnique nécessaires pour la création d’un ‘Grand Israël’ dépourvu de palestiniens. Mais cela ne suffisait pas. Ces sauvages sionistes sans honte ont également l’audace de désigner les palestiniens comme des ‘animaux’ et eux comme ‘le peuple élu de Dieu’. L’histoire a démontré à plusieurs reprises qu’à chaque fois qu’un groupe ethnique se considérait supérieur à un autre – que ce soit ‘Race maîtresse’ ou ‘Peuple élu’ – après de nombreux morts et de nombreuses destructions, ce groupe raciste finissait toujours par périr, comme ce fut le cas avec le Troisième Reich.
Les intentions diaboliques racistes de l’Israël sioniste sont restées constantes depuis sa création, avec son premier fondateur et premier ministre David Ben-Gurion affirmant catégoriquement que « Nous devons utiliser la terreur, l’assassinat, l’intimidation, la confiscation des terres et la suppression de tous les services sociaux pour débarrasser la Galilée de sa population arabe. » Ce ‘Père de la nation’ et aujourd’hui l’invité du Diable doit être très fier de la ténacité avec laquelle ses compatriotes ‘choisis par Dieu’ sont restés attachés à leur tâche en pillant et en assassinant toutes les personnes non-juives sur leur route vers le sud de la Cisjordanie et la bande de Gaza.
La vente au monde des mensonges israéliens et des