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Année de publication 2.3 Cadre théorique / du matériel 1.4. Langue (de publication) 2.3.1 Disciplines de référence 1.5. Type de publication 2.3.2 Auteurs de référence (les 4 les plus relevants) 1.6 Localisation (URL) 2.4 Méthodologie de recherche 1.7 Concepts/Mots-clés 2.4.1 Type 1.8 Public-cible 2.4.2 Procédures méthodologiques 1.9 Contexte de production 2.5 Méthodologie de formation 1.10 Date de l’introduction dans la base de données 2.5.1 Mode de travail 1.11 Auteur de la fiche 2.5.2 Niveaux d’action didactique 2.6 Langues cibles/étudiées 2.7 Résumé de l’article / du matériel

      Tableau 1:

      Outil de description des publications (Project Galapro)

      Cet outil a été appliqué, réajusté et validé après la description exploratoire de quelques projets et matériaux pédagogiques et de la réalisation de quelques fiches de lecture.

      Le corpus ici analysé, à partir du total des fiches de lecture (n=71)3, a eu comme critère de sélection les champs 1.2 (titre) et 1.7 (concepts/mots-clés) de cet outil. Par rapport à ce dernier champ, il faut ajouter que les concepts présents dans ces fiches ont été (i) transcrits des textes, lorsqu’ils étaient explicités par les auteurs eux-mêmes, ou bien (ii) sélectionnés, à partir d’une liste de mots-clés, par les auteurs des fiches de lecture (ce qui ne correspond pas toujours aux auteurs), lorsque la publication n’en comptait pas. Ces mots-clés fonctionnent comme termes du moteur de recherche de la base de données.

      3.2 La méthodologie: conceptualisation d’un modèle gravitationnel pour le concept d’IC

      Notre étude part d’une appropriation du modèle métaphorique gravitationnel de J.-L. Calvet (1999), que nous avons appliqué à la notion d’IC. Ainsi, si pour cet auteur, il y a des langues hyper-centrales, super-centrales, centrales et périphériques, nous croyons que c’est possible d’envisager un modèle pareil pour étudier la toile conceptuelle de l’IC.

      Nous sommes partis du présupposé que l’IC, étant un moteur de la recherche en DL, pouvait être considéré le concept hyper-central, dont nous voudrions cerner la constellation. Nous avons, ensuite, à l’aide de la base de données, repéré les concepts qui entraînaient un rapport plus proche avec le concept d’IC, étant plus fréquents dans la liste des mots-clés. Ces concepts ont été classés comme « super-centrales » et ont été suivis par les concepts « centraux ». Finalement, les concepts moins fréquents ont été classés comme périphériques par rapport à la notion hyper-centrale.

      Nous avons, en outre, essayé d’établir un réseau conceptuelle, capable de résumer le résultat. Ceci dit, notre approche croise une étude de fréquence (modèle gravitationnel) avec une étude des rapports sémantiques entre les divers concepts (carte conceptuelle).

      L’étude que nous présentons, de nature méta-analytique, a adopté, dans un premier moment, une approche quantitative et, dans un deuxième moment, une analyse qualitative par champs sémantiques (Ghiglione & Matalon 1995). Ainsi, après l’identification du corpus, nous avons mené une analyse des occurrences des mots-clés, en recensant les concepts associés à l’IC. A travers cette procédure méthodologique, il a été possible d’identifier la nature centrale et périphérique des concepts dans l’écologie conceptuelle du concept hyper-central. Pour comprendre les frontières et les ambigüités entre les concepts, nous les avons, en plus, organisé en champs sémantiques, afin de cerner leur niveau d’interdépendance et de les organiser en niches sémantiques, pour esquisser une carte conceptuelle de l’IC.

      Il faut dire que le croisement de ces deux modèles s’avère utile si l’on veut trouver des pistes supplémentaires pour désigner les traits sémantiques centraux et périphériques de la notion d’IC (ou, en linguistique, les traits pertinents et les traits caractéristiques). Ainsi, nous faisons l’hypothèse que les études en IC possèdent un air de famille parce que partageant certains concepts « super-centrales » ou « centrales » et qu’ils se distinguent les unes des autres par la mobilisation de concepts « périphériques ». Ceci dit, les concepts super-centraux pourraient donc être envisagés comme faisant partie du noyau dur du concept d’IC.

      Il nous reste à dire que cette étude n’est qu’une étude synchronique du concept à partir d’une base de données d’une équipe de recherche, et qu’une étude plus étendue de son évolution diachronique reste à faire, étant donnée le caractère caméléonesque des concepts.

      4 Analyse des résultats: description du réseau conceptuel

      Une analyse de notre corpus nous a permis d’ébaucher un modèle gravitationnel du concept d’IC, ainsi que de ses toiles internes (voir schéma 1). Comme prévu, le concept d’IC s’assume dans ces études comme concept hyper-central (avec un total de 36 occurrences), autour duquel d’autres circulent comme super-centraux (entre 10 et 15 occurrences), centraux (entre 4 et 9) ou périphériques (entre 1 et 3). Par rapport aux concepts périphériques, nous avons établi deux niveaux de périphérie : ceux qui n’apparaissent que dans un texte et qui ne semblent pas partagés par les chercheurs (par exemple : style communicatif, adaptation communicative, connaissances grammaticales) et ceux qui comptent entre 2 et 3 occurrences (par exemple : transparence, opacité, acquisition).

      Pour besoin d’espace, nous ne ferons allusion dans le schéma-synthèse qu’aux concepts du premier niveau de périphérie (2 ou 3 occurrences). Au centre, nous trouvons le concept hyper-central; en deuxième rang, ceux classés comme « super-centraux » et dans le troisième rang, ceux rangés comme centraux. Les concepts périphériques finalisent la constellation. Ceci ne vaut pas dire que les concepts plus périphériques ne soient pas importants pour préciser les problématiques des chercheurs, mais qu’ils ne font pas partie du « noyau dur » du concept. En effet, plus les concepts-clés sont périphériques, plus on entre dans la spécificité des études ; au contraire, plus les concepts sont centraux, plus nous arrivons à des aspects transversaux de la recherche : « c’est la combinaison originale de ces différents traits sémantiques (centraux et périphériques) par les chercheurs qui est à l’origine de la multidimensionnalité et de l’hétérogénéité