Alfred Vogel

Le petit docteur


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moisson d’expériences, ami lecteur, et avec vous tous ceux qui veulent bien être conseillés et aidés par des moyens naturels.

      Pour recueillir tous ces conseils, le Petit Docteur a prêté l’oreille aux lois de la nature. Ils vous aideront désormais à enrichir votre pharmacie et à augmenter votre savoir.

       Contrôle ce qu’on te présenteEt prends-en le meilleur.Vérifie ce que les amis prétendent,La sagesse humaine se fane comme une fleur.

       Tout ce qui est en harmonieAvec les lois du Créateur,Améliore notre vie,Est source de bonheur.

       La plante donne avec générositéLa force qui te soutient.Sa fraîcheur et ses qualitésSont toutes là pour ton bien.

       Prends le temps de la découvrirEt admire la sagesse du Créateur.Tes mets tu pourras enrichirPour que ta santé soit meilleure.

       Sophie Vogel(traduction libre)

       De: ««Das neue Leben» (Mai 1929)

      Les préparations au gui sont utilisées dans la médecine anthroposophique (mais pas uniquement) en présence de maladies cancéreuses. Elles renforcent le système immunitaire, diminuent les effets indésirables de la chimiothérapie et de la radiothérapie et améliorent la qualité de vie des cancéreux (en accompagnant tant le traitement médical du cancer que la médecine palliative). Les injections ont un effet cytostatique (qui bloque la multiplication cellulaire) et stimulent le système immunitaire. Contre-indication : allergie.

      Dans le diabète de type 2, le pancréas produit encore de l’insuline, mais pas assez ou le corps n’est plus en mesure de l’utiliser efficacement pour convertir le sucre dans le sang en énergie (résistance à l’insuline). Le développement de cette maladie est favorisé par le surpoids et le manque d’exercice.

      Les deux formes de cette maladie doivent être soumises à un traitement spécialisé.

       2ème partie

      Si tout le monde savait que la fièvre est un avertissement que nous donne la nature, personne ne chercherait à la combattre comme cela se fait trop souvent de nos jours. La fièvre est un système de défense de l’organisme contre des envahisseurs nuisibles. Au lieu de laisser agir la nature et de la seconder dans son effort, l’homme, pris de peur, étouffe son action. Dès que la fièvre fait son apparition il se hâte de recourir à l’aspirine, à la quinine ou à un autre remède du même type pour la supprimer. Pourquoi vouloir être plus intelligent que la nature et dédaigner ses lois qui agissent en nous ? Pourquoi ne pas soutenir la fièvre et apprécier son aide ? Pourquoi ne pas écouter le conseil de gens avisés qui reconnaissent sa valeur ? Dans l’antiquité déjà, on tirait parti des vertus curatives de la fièvre, ce qui fit dire à un médecin : « Qu’on me donne le pouvoir d’engendrer la fièvre et je vous montrerai comment guérir toutes les maladies ! » Malgré une certaine exagération, ces paroles révèlent une vérité profonde. Il faut toutefois faire exception de la fièvre en cas de tuberculose, de maladie de Basedow, de paratyphus, d’inflammation de la valvule cardiaque et d’anémie. Une température insuffisante (hypothermie) crée une situation dangereuse, car chez les gens incapables d’avoir de la fièvre, on sait que l’art du médecin peut rester vain, parfois, en cas de complications. Voilà pourquoi il est bon d’admettre le point de vue des médecins de l’antiquité et d’apprécier la fièvre à sa juste valeur ! Nous devrions prendre conscience et ne jamais oublier qu’elle devient notre précieuse alliée dans la lutte contre les indésirables, à moins qu’il ne s’agisse d’une forme de fièvre due à la prise de médicaments allopathiques.

      Mais que faire lorsqu’avec une poussée de fièvre, la peur de la mort grandit chez le malade ? Nous avons tous appris à l’école qu’avec une température dépassant 42° l’homme ne peut plus vivre, n’est-ce pas ? Faut-il donc attendre jusqu’à ce que mort s’ensuive ?

      Certes pas… si nous savons faire usage de notre don d’observation. Nous n’avons pas besoin d’aller bien loin pour trouver un objet de comparaison qui illustre clairement l’efficacité de la fièvre. Nous savons tous qu’un poêle fonctionne bien tant que l’aération se fait normalement. Dans ce cas, nous pouvons augmenter la chaleur tant qu’il nous plaît sans causer de dommage au poêle. Si au contraire les tuyaux sont bouchés, de sorte que l’air ne peut plus passer, il en résulte une chaleur torride entraînant une compression qui peut causer de graves dégâts. Si l’air frais n’arrive pas constamment par le bas, les grilles risquent de fondre. Mais si le poêle est bien nettoyé, l’air circulera librement, la grille ne s’échauffera pas et ne devra pas être constamment remplacée.

      En comparant le fonctionnement du corps à celui du poêle, nous comprenons comment il faut se comporter en face de la fièvre, celle-ci n’étant en somme qu’une combustion intensive. En cas d’état fébrile, il faut un bon tirage ! Rien ne doit être refoulé ni comprimé. L’un de nos « tuyaux d’aération » est l’intestin. De même que les reins et la peau, il doit absolument fonctionner normalement. Si l’on tient compte de ces trois facteurs, la fièvre n’aura aucune suite fâcheuse.

      La thérapie naturelle implique l’assainissement de l’intestin dès l’apparition de la fièvre. On administrera des lavements aux herbes ainsi que des laxatifs naturels qui seront introduits par voie rectale si la prise orale reste sans effet.

      Un diurétique activera la fonction rénale, le meilleur étant le Solidago ou