Alfred Vogel

Le petit docteur


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oxalique, qui joue un grand rôle dans la formation des calculs rénaux. La combinaison de cet acide avec le calcium donne de l’oxalate de calcium, sous une forme transportable par les organes urinaires.

      Une quantité suffisante de calcium protège aussi de la scrofule35 et diminue les risques de tuberculose. Les médecins spécialistes rapportent souvent ce fait. Si le calcium est présent dans le sang à un taux normal, il peut aussi nous protéger contre les effets nocifs du Strontium 90 radioactif. Cette constatation est toutefois nouvelle pour beaucoup d’entre nous, mais en tout cas rassurante, car il n’est pas très difficile d’agir opportunément sur notre taux de calcium. Les raisons de veiller à l’absorption suffisante de cette substance minérale essentielle qu’est le calcium sont assez convaincantes et sensées pour ne pas être négligées.

      Les denrées à base de blé complet, les crudités, les produits laitiers sont de bons fournisseurs de calcium que nous devrions consommer tous les jours. Malheureusement nous ne pouvons pas assimiler le calcaire de l’eau ni les autres formes de calcium inorganiques. C’est pourquoi il faut veiller à fournir au corps du calcium organique, surtout celui des végétaux. Comme ce minéral essentiel s’assimile mieux sous cette forme, c’est la seule qui soit à prendre vraiment en considération. Cependant si quelqu’un souffre d’un manque de calcium malgré une alimentation adéquate, il doit absolument veiller à absorber régulièrement une bonne préparation biologique, comme un complexe de calcium et d’orties. C’est la forme idéale du calcium des orties qui maintient le taux de calcium des enfants et des adultes à un bon niveau, en permettant une meilleure assimilation du calcium des aliments par l’organisme. Quiconque a déjà essayé une préparation de calcium et d’orties ne voudra plus se passer de ce remède simple et agréable à prendre. Chez les gens épuisés, surmenés et atteints de maux divers, qui ne réagissent généralement plus à la plupart des remèdes, on peut constater un rétablissement de la santé à l’aide du complexe au calcium et aux orties, ce qui permet à l’organisme de tirer à nouveau profit des autres remèdes. Puisque l’équilibre des minéraux de notre corps est si important, nous devons veiller à le préserver constamment grâce aux conseils donnés.

      La Bible nous dit que l’âme se trouve dans le sang et le poète lui-même ressent sa nature mystérieuse en qualifiant le sang de sève étrange. Cette opinion fut émise bien avant que les recherches scientifiques des temps modernes ne viennent le confirmer. J’ai médité sur la thèse récente de savants réputés affirmant que l’état d’un être se reconnaissait à chacune des gouttes de son sang, où l’on peut déceler la santé ou la maladie. Néanmoins, les chercheurs n’ont pas encore trouvé de méthode adéquate pour prouver cette assertion. Il chercheurs devront encore travailler pour trouver cette méthode et en fournir les analyses. Des études ont toutefois déjà permis de comprendre la méthode de cristallisation du sang. D’autres méthodes suivront certainement et nous sommes sans doute sur le point de reconnaître la plupart des maladies telles que le cancer, la tuberculose, le rhumatisme, la goutte et autres à leur stade initial, c’est-à-dire avant l’apparition des symptômes caractéristiques. Bien que l’on distingue déjà les différents groupes sanguins et le facteur Rhésus, ainsi que la granulation fine ou grossière du sang, tout comme pour les pores de la peau, la spécificité du sang et les différences de composition et de structure selon les individus constituent encore un grand mystère, que les chercheurs élucideront un jour.

      Si les recherches concernant le sang étaient déjà plus avancées, il n’y aurait pas près de 20.000 décès par an, aux Etats-Unis, par suite de transfusions sanguines. Dans un avenir proche, il est bien possible que les médecins ne se servent plus que de succédanés de sang et de plasma car ils sont bien conscients des risques liés à la transfusion de sang humain. Citons dans ce contexte l’apparition fréquente d’une hépatite, redoutable inflammation du foie en liaison avec une jaunisse infectieuse, à la suite d’une transfusion sanguine. La protection contre l’hépatite sérique fait partie des problèmes de la transfusion qui ne sont pas encore résolus. Songeons aussi aux nombreux cas récents de transmission du sida à la suite de transfusions sanguines. Ceci incita même le médecin-chef d’une banque du sang américaine à exprimer de sérieuses réserves, tandis que de nombreux médecins préfèrent éviter tout risque en ne travaillant qu’avec des succédanés de plasma. Pour le patient, c’est plus qu’il n’en faut et un entretien préalable avec le médecin lui permettra de décider en connaissance de cause.

      Comment l’être humain pourrait-il percer tous les mystères du sang puisque ce n’est pas lui qui l’a créé ? Mais pour celui qui l’a créé, tout est clair. Ceci explique que dans sa bienveillance divine et paternelle, Il ait interdit aux survivants du déluge d’absorber du sang. Plus tard, ce commandement s’appliqua au peuple élu de Dieu et du temps de Saint Paul, les dirigeants de l’église primitive le reprirent comme une obligation qui resta valable durant l’ère chrétienne et qui est encore déterminante de nos jours. Contre le sida, la meilleure protection réside également dans une éthique sexuelle parfaite, comme le commandement divin l’évoque clairement dans la Bible.

      Qu’on le veuille ou non, l’analyse approfondie de divers commandements nous permet de constater qu’ils n’ont pas seulement un but éducatif mais qu’ils sont indirectement utiles pour le maintien de la santé. Le respect des exigences imposées sert en tout cas à la protection individuelle. Celui qui refuse d’absorber ou de recevoir du sang sous quelque forme que ce soit, par respect du commandement divin ou par considération d’hygiène, se trouve de plus en plus conforté dans son opinion au fur et à mesure que les recherches progressent dans ce domaine.

      Bien que l’ensemble des vaisseaux lymphatiques soit bien plus longs que ceux du sang, nos connaissances en ce qui concerne le système lymphatique sont encore bien modestes. Les vaisseaux lymphatiques, répartis dans tout le corps, sont beaucoup plus fins que les vaisseaux sanguins. Contrairement au flux sanguin, la lymphe ne coule que dans une direction puisqu’elle rejoint le sang, une fois sa tâche accomplie. En faisant une croix centrée sur le nombril, nous faisons une représentation schématique et partageons le corps en quatre ; chacune de ces parties représente un réseau lymphatique, avec une « centrale » à droite et à gauche dans les aines ou les aisselles. Il y a aussi les petites centrales situées à gauche et à droite du maxillaire inférieur. La lymphe forme des nodosités qui deviennent plus grosses à proximité des centrales, où se trouvent regroupés les véritables ganglions.

       La tâche du flux lymphatique

      Les humeurs, le sang et le liquide cervical sont maintenus en bon état par le système lymphatique. Au total, ce liquide correspond à environ 60 % du poids du corps. A part sa fonction de régulation, la lymphe a un travail plus étendu et plus important à fournir : comme un gendarme, elle est chargée de maintenir l’ordre contre tout intrus qui mettrait en danger l’état des cellules. Il s’agit des bactéries qui sont plus ou moins mauvaises, parfois même dangereuses pour la vie même. Si, par exemple, une coupure ou un clou rouillé blessent la peau, des millions de bactéries se précipitent dans la blessure comme à travers une porte défoncée. La lymphe des vaisseaux peut n’être pas assez forte et les microbes remontent jusqu’aux ganglions de la « centrale ». Celle-ci mobilise tant de troupes prêtes à la bataille que les ganglions se dilatent. Nous sentons alors sous les bras ou dans le pli inguinal une grosseur qui peut avoir la taille d’un œuf. Si les lymphocytes, les phagocytes, les cellules migratrices et tout le potentiel de défense n’arrivent pas à faire leur travail, la lymphe est bloquée, elle se colore légèrement en rouge et les ganglions deviennent sensibles à la pression. Nous appelons ceci un empoisonnement du sang bien que le poison se trouve encore dans la lymphe. Si les toxines et microbes se déversaient directement dans le sang, l’être humain mourrait en bas âge, dès le premier empoisonnement du sang.

      La lymphe joue également un rôle au niveau des amygdales et de l’appendice, qui doivent aussi exécuter des tâches de nettoyage et de destruction des microbes. Ils constituent en